- Le chiffrement de bout en bout arrive sur Messenger. D’ici la fin de l'année, Meta devrait activer le chiffrement de bout en bout par défaut pour son app de messagerie Messenger. Le géant américain étend également ses tests de fonctionnalités de chiffrement de bout en bout aux « discussions de millions de personnes supplémentaires ». En développement depuis plusieurs années, ces fonctions étaient jusqu’alors facultatives ou expérimentales. Cette protection est arrivée pour la première fois en 2016 dans le mode « conversations secrètes ». En 2021, elle a introduit une option similaire pour les appels vocaux et vidéo sur l'application. Enfin, l’année dernière, la société a pris une décision similaire en proposant une option de chiffrement de bout en bout pour les discussions et les appels de groupe ainsi que des premiers tests pour les discussions individuelles. Selon l’entreprise, « la phase de test a finalement été plus longue que prévu » en raison de défis techniques. Meta a également déclaré que l'équipe Messenger tirait les leçons de WhatsApp pour mettre en œuvre ce processus plus sécurisé.
- Western Digital critiqué dans l’affaire des SSD SanDisk morts. 2023 a été une mauvaise année pour Western Digital. Au printemps dernier, une faille de sécurité majeure s'est produite, empêchant les clients d'accéder à leurs systèmes de stockage NAS connectés au cloud. Le fournisseur est désormais critiqué pour les SSD qui déconnectent et effacent de manière inattendue les données des utilisateurs. Résumée par notre confrère Ars Technica, la situation est devenue critique après que trois poursuites différentes ont été déposées contre Western Digital. Ils concernent principalement un certain nombre de SSD SanDisk Extreme, mais la version My Passeport 4 téraoctets aurait le même problème. Western Digital a publié une mise à jour en mai, destinée à résoudre les problèmes de déconnexion soudaine des SSD de l'ordinateur. Mais étant donné le grand nombre de témoignages et les poursuites intentées contre le fabricant, il semble que le problème existe encore dans une certaine mesure.
- Huawei tente d'éviter les sanctions américaines sur les puces. La Semiconductor Industry Association a allégué que le chinois tentait de contourner les restrictions américaines à l’exportation en construisant un réseau secret d’installations dédiées à la fabrication de puces. Bloomberg a publié des affirmations de l’association américaine selon lesquelles Huawei aurait reçu environ 30 milliards de dollars de financement du gouvernement chinois, en plus d'acquérir deux usines de fabrication de puces et d'en construire trois autres dans la région. Le contexte est d’autant plus tendu que, plus tôt ce mois-ci, le président américain Joe Biden a intensifié la guerre commerciale entre son pays et la Chine en signant un décret qui restreindra davantage les investissements américains dans les industries technologiques dites sensibles en Chine. La société chinoise a par ailleurs un lourd passif avec les Etats-Unis, après avoir été en 2019 placé sur une liste noire commerciale par des responsables gouvernementaux. Et l’impact est considérable : il est interdit à la plupart des fournisseurs américains d'expédier certains produits et composants technologiques (CPU et GPU notamment) à l'entreprise inscrite sur cette liste à moins qu'ils n'obtiennent une licence spéciale. Au début de l’année, le gouvernement américain a toutefois cessé d’accorder des licences aux entreprises souhaitant vendre leurs produits à Huawei.