- French Tech Next40/120 : appel à candidatures lancé. Depuis 2019, le programme French Tech Next40/120 vient aider une sélection de start-ups françaises (120) à développer leurs relations commerciales à l’étranger. L’idée est de mobiliser toutes les ressources disponibles (relations avec les administrations et ministères, accompagnements réglementaires et normatifs) pour affronter le marigot international. Parmi les précédents lauréats du Next40 citons 360 Learning, Alan, Ankorstore, Backmarket ou encore Blablacar. Et pour le Next 120 Adikteev, Agicap ou Akeneo. Les candidats à la promotion 2024 peuvent donc déposer leur dossier sur le site dédié.
- LLM open source Mistral Next. La start-up française MistralAI travaille sur son dernier prototype de modèle de langage baptisé Next. Disponible sur LMSYS Chat à des fins de test, il pourrait jouer dans la catégorie des plus grands LLM avec des capacités de raisonnement logique toutefois inférieures à GPT-4 d'Open AI mais supérieures à Gemini Ultra de Google d'après de premiers retours. « Aujourd'hui, c'est la folie. Un mystérieux modèle de Mistral-Next vient de tomber, et je le teste pour le codage - il est BON. Peut-être de niveau GPT-4. J'ai même effectué quelques tests en demandant à GPT d'évaluer les résultats, et il a donné à Mistral-Next un score parfait », s'est enthousiasmé Pietro Schirano, fondateur d'EverArt et ex senior product designer chez Uber et product designer chez Facebook.
- Des anciens de Google DeepMind et d’Owkin lancent Bioptimus. Basé à Paris, Bioptimus entend construire le premier modèle universel d'IA en biologie. Pour mener à bien son projet de relier les différentes échelles de la biologie à l'IA générative - des molécules aux cellules, aux tissus et aux organismes entiers - la start-up vient d’annoncer une levée de fonds (amorçage) d’un montant de 32 M€ avec Sofinnova Partners, accompagné de Bpifrance Large Venture et d’autres. Jean-Philippe Vert, cofondateur et directeur général de Bioptimus, explique dans un CP que « l'application des modèles de base et de l'IA générative à la biologie devrait avoir un impact profond sur la science. En exploitant la puissance des modèles de base et des algorithmes avancés formés sur des quantités massives de données biologiques et multimodales à toutes les échelles, nous visons à saisir les lois de la biologie qui sont restées jusqu'à présent trop complexes pour être correctement comprises ».