-Bruno Le Maire devient conseiller d’ASML. L’ancien ministre de l’Economie et des Finances vient d’être nommé conseiller auprès du conseil d’administration de la firme néerlandaise. Le fabricant de machines de lithographie pour les semi-conducteurs dirigé par un français Christophe Fouquet indique dans un communiqué que cette nomination effective à partir du 1er janvier 2025 doit aider au développement de l’industrie européenne des semi-conducteurs. Avant d’accepter ce rôle, Bruno Le Maire a dû demander l’avis de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Elle a estimé qu’il n’y avait pas de conflit d’intérêt nonobstant la réserve de ne pas démarcher ses anciens collègues du gouvernement et membres de son cabinet de l’époque. L’ancien ministre est par ailleurs professeur dans une établissement universitaire de Lausanne en Suisse.
-Procès de Qualcomm/ARM sur la fin. Les avocats des deux sociétés doivent plaider demain dans le contentieux les opposant depuis 2022. Un jury de huit personnes du tribunal fédéral américain du Delaware devra déterminer si Nuvia, une start-up que Qualcomm a achetée pour 1,4 Md$ en 2021, a violé un accord de licence avec la société britannique ARM. Si celle-ci obtient gain de cause, Qualcomm ne pourrait plus utiliser cette technologie présente dans l’offensive de la firme américaine dans les puces pour PC (Snapdragon X Elite). Rene Haas, CEO d’ARM, a déclaré cette semaine que ce rachat avait engendré une perte de 50 M$ pour le designer de puces. Pour sa part, Qualcomm a fait valoir qu'ARM essayait principalement de l'évincer du marché des PC parce qu’il avait ses propres projets de création de puces PC haut de gamme. Le verdict dans cette affaire pourrait rendu dès la fin de cette semaine rapporte Reuters.
-Kaspr condamné à 240 K€ par la Cnil. L’éditeur propose une extension payante pour le navigateur Chrome où les clients peuvent obtenir les coordonnées professionnelles de personnes dont ils visitent le profil sur le réseau social LinkedIn. Pour cela, la société s’est constituée une base de données (environ 160 millions de contact) à partir de Linkedin et d’autres sites web, tels que des annuaires de noms de domaines. La Cnil a été saisie de plusieurs plaintes de personnes démarchées. Le régulateur a constaté plusieurs manquements au RGPD comme la collecte illicite des données, la durée de conservation des données (5 ans jugés excessives), le délai d’information des personnes (4 ans après la collecte)…