- Broadcom arrête les ventes combinant Carbon Black et VMware EUC. Désormais bouclé, le rachat de VMware par Broadcom commence à avoir des conséquences business visibles. Après l'annonce de la réorganisation du groupe en 4 divisions, le fournisseur sino-américain a informé ses partenaires dans un mail de « changements immédiats » mis en œuvre « dans le but d'aligner et d'unifier les deux politiques de l'organisation ». Concrètement, depuis le 22 novembre, VMware leur a demandé de cesser toute vente regroupant des produits VMware Carbon Black et End-User Computing précisant que Broadcom préparait « des alternatives stratégiques ». Une décision loin de ravir les principaux intéressés : « Il semblerait qu'il faille réévaluer les prix séparément ou au moins les séparer des autres secteurs d'activité », a déclaré un revendeur dans un courriel adressé à CRN après avoir pris connaissance des nouvelles directives. « Il n'est pas inhabituel d'essayer de regrouper les lignes d'activité pour obtenir de meilleurs prix ou d'amener le client à l'essayer dans le cadre d'un accord plus large pour prendre des affaires à un concurrent. On dirait que Carbon Black va bientôt se séparer de ses activités ». Une hypothèse qui n'a rien de farfelu, Broadcom ayant dans son portefeuille une marque beaucoup plus forte en matière de sécurité, Symantec...
- La biotech Cradle lève 22 M€ pour son modèle d'IA générative. Fondée par Stef van Grieken et la bio-ingénieure Elise de Reuse en 2021, la start-up qui a signé avec plusieurs partenaires industriels dont Johnson & Johnson, vient d'annoncer un tour de financement de série A de 24 M$. La société travaille actuellement sur plus de 12 projets de R&D, dont des vaccins et des anticorps, et a développé un modèle d'IA générative formé sur des milliards de séquences de protéines, ainsi que sur des données générées dans son laboratoire. « Cela augmente considérablement la probabilité que la molécule possède des caractéristiques intéressantes ce qui accélère considérablement le temps de R&D et réduit donc considérablement le coût de la phase de R&D pour la mise sur le marché de ce type de produits », a expliqué Stef van Grieken, qui était auparavant chef de produit principal pour Google AI.
- Internet sans impact significatif sur la santé mentale. Les surfeurs du web peuvent souffler. Alors que plusieurs études ont montré que l'utilisation des réseaux sociaux avait des conséquences sur la santé mentale des enfants aux Etats-Unis, de même que l'usage des tablettes à l'école en Suède sur l'apprentissage, une autre montre qu'Internet n'a pas d'impact sur la santé mentale. « Nous montrons que les deux dernières décennies n'ont été marquées que par des changements faibles et incohérents dans le bien-être global et la santé mentale, qui ne suggèrent pas l'idée que l'adoption de l'internet et du haut débit mobile est systématiquement liée à des résultats psychologiques négatifs », indique la recherche. Cependant les internautes ne sont peut-être pas vraiment sortis d'affaire : « Il est essentiel d'étudier, de manière plus détaillée et avec une plus grande transparence de la part de toutes les parties prenantes, les données relatives à l'adoption et à l'utilisation des technologies basées sur l'internet par les individus », écrivent les chercheurs. « Tant que ces données ne seront pas analysées de manière transparente dans l'intérêt du public, les effets nocifs potentiels d'Internet et d'autres environnements numériques resteront inconnus ».