-Bard de Google génère du code. La firme américaine annoncé dans un blog que le chatbot, rival de ChatGPT, peut maintenant générer du code, le tester et l’expliquer. « Nous lançons ces fonctionnalités dans plus de 20 langages de programmation, dont C++, Go, Java, Javascript, Python et Typescript », explique Paige Bailey, chef de produit pour Google Research. Le groupe précise que depuis le lancement en test de son IA générative, la complétion de code « est une des principales demandes remontée ». Il se trouve en concurrence directe de Copilot de GitHub et Whisperer d’AWS. La responsable rappelle que « Bard peut parfois fournir des informations inexactes, trompeuses ou fausses tout en les présentant avec assurance ». Lors de l’évaluation du chatbot par les collaborateurs de Google, ces derniers aurait critiqué à plusieurs reprises Bard sur le plan de l’éthique et l’aurait qualifié de « menteur pathologique ». Peu importe, la firme de Mountain View veut aller vite et ne pas se laisser distancer. Elle vient par exemple de fusionner ses activités IA, Deepmind et Brain pour accélérer ses travaux.

-Proton teste un gestionnaire de mots de passe. Le service de messagerie sécurisé (qui propose aussi un VPN) en a dévoilé un autre : Proton Pass. Il s’agit d’un gestionnaire de mots de passe qui intègre le chiffrement de bout en bout développé par l’éditeur. Les utilisateurs pourront stocker les noms d’utilisateur, les mots de passe, les notes et également ajouter des alias de courrier électronique générés aléatoirement pour remplacer son adresse réelle. Dans un blog, Proton précise que ce service est en beta et accessible pour les utilisateurs Lifetime et Visionary. Par ailleurs, Proton Pass est disponible sur plusieurs plateformes : Android, iOS et desktop via les navigateurs Brave et Chrome. L’éditeur précise que l’extension pour Firefox attend d'être validé par Mozilla.

-La Fondation Linux promeut TLA+. L’organisme qui incube plusieurs projets open source vient d’annoncer la création d’une fondation dédiée au langage TLA+. AWS, Oracle et Microsoft figurent parmi les premiers membres. Mais qu’est-ce que TLA+ ? Il s'agit de l’acronyme « Temporal Logic of Action », un ensemble de spécifications formelles pour les logiciels concurrents et distribués. Il a été inventé par Leslie Lamport, expert en algorithmie et qui a obtenu le prix Turing en 2013. Ce langage est utilisé par différents acteurs comme Elastic pour vérifier l'exactitude de ses algorithmes de systèmes distribués. La Fondation Linux prévoit d’accorder des ressources pour la formation à ce langage, mais aussi pour des travaux de recherche, ainsi que l’animation d’une communauté.