- Les données d'opérateurs télécom volées par des pirates chinois. Plus d'une douzaine d'entreprises seraient concernées par cette fuite massive, qui serait le fruit d'une campagne d'espionnage de sept ans. C'est la société de cybersécurité Cybereason qui a révélé l'incident dans un article de blog, n'hésitant pas à pointer directement la Chine. Lior Div, directeur général de Cybereason, a précisé à Reuters qu'à un tel degré de sophistication, il ne pouvait pas s'agir d'un simple groupe criminel mais que seul « un gouvernement a les capacités nécessaires pour mener ce genre d'attaque ». Selon la société israélienne, les hackers auraient compromis des entreprises dans plus de trente pays dans le but de récolter des informations sur des individus au sein des gouvernements, des forces de l'ordre ou issues du monde politique. Des acteurs d'Europe occidentale seraient particulièrement visés.
- Jack Ma sur le point de quitter Alibaba. L'homme le plus riche de Chine a déclaré son intention de quitter la société d'e-commerce qu'il a cofondé en 1999 et, ce, dès lundi prochain selon le New York Times. Aujourd'hui évaluée à 420 Md$, l'entreprise a propulsé M. Ma parmi les acteurs les plus respectés de l'IT mondial, lui rapportant au passage une fortune de plus de 40 Md$. Ancien professeur d'anglais, Jack Ma souhaite se consacrer à la philanthropie dans le domaine de l'éducation. Il continuera à siéger au conseil d'administration d'Alibaba. Directeur général de la société depuis 2013, Daniel Zhang fait partie des favoris pour succéder au futur ex-président.
- Deuxième amende européenne pour Qualcomm ? C'est en tout cas ce que croit savoir Bloomberg, qui cite trois sources familières avec le sujet. Les pratiques anticoncurrentielles du fournisseur américain seraient dans le viseur de la commissaire européenne Margrethe Vestager. Qualcomm avait déjà été épinglé au mois de janvier 2018 pour abus de position dominante sur le marché des puces, écopant alors d'une amende de 997 millions d'euros. Cette fois, c'est le prix des puces fixés par Qualcomm pour les clés 3G qui serait en cause.