- Atos finalise la vente de ses activités en Italie. La SSII annonce avoir finalisé le 31 mars la vente de ses opérations en Italie (« Atos Italia ») à Lutech, un fournisseur italien de services et de solutions informatiques, avec un paiement 100 % en numéraire. Pour rappel, le groupe était entré en négociations exclusives avec Lutech le 16 novembre dernier. Cette transaction fait partie du programme de cession d’actifs d’Atos. Depuis juin 2022, Atos a finalisé quatre transactions et a signé une transaction supplémentaire, sécurisant ainsi environ 80 % des 700 millions d'euros de produits financiers prévus par son plan de scission. Cette opération ne représente que 2 % du chiffre d'affaires total du groupe sur l’année écoulée et n'inclut pas l'activité EuroHPC en Italie qui sera conservée au sein d'Atos, ni les activités de communications unifiées dans ce pays, qui font l'objet d'un projet de cession distinct.
- Motorola fête les 50 ans du 1er appel mobile. Pionner de la téléphonie mobile, l’américain Motorola fête aujourd’hui le 50e anniversaire du premier appel passé avec un téléphone portable le 3 avril 1973. Pour l’occasion, c’est Martin Cooper, ancien vice-président et directeur de la R&D de Motorola qui avait alors utilisé le Motorola DynaTAC 8000X. Le modèle mesurait plus de trente centimètres de long et pesait près d’un kilo, bien loin des standards d’aujourd’hui. Depuis, les téléphones ont bien évolué, autant sur le design que du point de vue des performances.
- Micron sous pression de la Chine. Quelques jours après l’annonce de ses résultats de son deuxième trimestre de l’exercice 2023, clos le 2 mars dernier, le fournisseur de mémoires, Micron est sous la pression de la Chine. Il a en effet chuté de 53 % par rapport aux 7,79 milliards de dollars de revenus enregistrés au deuxième trimestre de l’année 2022, quand l’entreprise profitait de la pandémie de Covid-19. L'autorité chinoise de régulation du cyberespace (CAC) va procéder à un examen de la cybersécurité des produits vendus dans le pays, rapporte Reuters. Cette mesure vise à protéger la sécurité de la chaîne d'approvisionnement des infrastructures d'information critiques, à prévenir les risques cachés et à préserver la sécurité nationale, a indiqué l’autorité chinoise. Une annonce qui arrive dans un contexte particulier, où les tensions grimpent entre les Etats-Unis et la Chine dans le domaine de la technologie et des semi-conducteurs en particulier.