- 1 500 enquêteurs cyber supplémentaires. En visite à Nice, le président de la République Emmanuel Macron a annoncé la création de 1 500 postes d'enquêteurs spécialisés dans la lutte contre la cybercriminalité. « Il s'agit d'un effort spécifique qui peut être évalué à au moins 1 500 cyber-patrouilleurs supplémentaires - notamment réservistes - pour les prochaines années », a fait savoir l'Elysée. En complément, une école de formation interne au ministère de l'Intérieur sera aussi créer pour former des policiers, des gendarmes et des agents des services de renseignement sur cette thématique qualifiée comme étant « en constante évolution » par le palais. Par ailleurs, une version numérique de l'appel au 17 va être mise en place pour que les citoyens ou entreprises puissent signaler une cyberattaque et être aidés.
- Take-Two croque Zynga 12,7 Md$. Le géant américain des jeux-vidéo pour consoles et PC Take-Two, qui compte notamment dans son portefeuille la très lucrative licence GTA, met la main sur un spécialiste du jeu casual mobile : Zynga. Le montant du rachat est estimé à 12,7 milliards de dollars et dépasse celui de Supercell par Tencent en 2016 qui s'élevait à 10,2 milliards de dollars. Le marché du jeu vidéo mobile constitue un relais de croissance significatif pour les éditeurs dont le modèle économique basé sur les micro-paiements et la publicité s'avère payant à tous points de vue. Le nouvel ensemble est valorisé autour des 6 milliards de dollars.
- Europol sommé d'effacer des données. L'autorité EDPS (european data protection supervisor) qui coordonne au niveau européen les actions des différents organismes de protection en matière de données personnelles à l'image de la Cnil en France, passe à l'offensive. Cette fois, c'est contre l'agence Europol regroupant différentes forces de police et de justice sur le vieux continent. Dans son collimateur : le stockage de données d'individus croisant des informations d'identification avec des caractéristiques physiques, psychologiques ou encore culturelles. Problème : ces derniers ne sont pas liés à des activités criminelles. L'EDPS a ordonné à Europol d'effacer ce type de données depuis le 3 janvier 2022. « La décision de l'EDPS concerne la protection des personnes dont les données à caractère personnel sont incluses dans les ensembles de données transférés à Europol par les services répressifs des États membres de l'UE », a expliqué l'organisme.