C'est un spécialiste du software-defined storage de tout premier plan que Commvault vient de s’offrir. Le fournisseur de solutions de sauvegarde et de restauration rachète Hedvig et sa plateforme de stockage distribué et virtualisé conçue pour les environnements privés, hybrides et multiclouds. Depuis le lancement de cette offre en 2015, la rédaction du Monde Informatique a pu rencontrer à plusieurs reprises la société basée à Santa Clara et son fondateur dans la Silicon Valley. Hedvig a été créé en 2012 par Avinash Lakshman, son CEO, qui avait précédemment co-inventé Dynamo chez Amazon et Cassandra chez Facebook. La plateforme SDS développée par l'éditeur californien combine du stockage bloc, fichier et objet sur les serveurs bare metal, dans les environnements virtualisés et conteneurisés. En 2017, la société a levé 21,5 M$ avec HPE bouclant ainsi un financement total de 52 M$ depuis sa création.
Au cours de ces dernières années, Hedvig a considérablement renforcé sa plateforme et noué de nombreux partenariats de comptabilité avec les fournisseurs de serveurs on-premise, d'environnements cloud, de charges de travail virtualisées ou conteneurisées, ainsi que sur la sauvegarde. Et Commvault fait justement partie de ces derniers. Plus récemment, Hedvig a étendu ses capacités multiclouds. Son CEO Avinash Lakshman explique aujourd'hui que la plateforme peut se distribuer sur de nombreux datacenters à travers différentes géographies y compris dans des environnements clouds disparates.
De son côté, Sanjay Mirchandani, CEO de Commvault, estime que la technologie d’Hedvig est à son apogée, éprouvée sur le marché. Parmi ses utilisateurs, elle compte notamment en France le groupe bancaire BNP Paribas. « En rachetant Hedvig, nous réunissons leurs capacités innovantes de stockage défini par logiciel avec nos solutions de gestion des données pour vous permettre de protéger, gérer et utiliser vos actifs les plus critiques, les données, que ce soit dans un environnement privé, hybrid ou multi-cloud », expose dans une vidéo Sanjay Mirchandani, le CEO de Commvault, en espérant ainsi « réduire la fragmentation » et prendre une longueur d’avance sur les autres solutions du marché.