Les applications visant à aider les employés à faire leur travail plus efficacement dans un environnement de travail à distance ou hybride – comme la vidéoconférence, la gestion de projet et d'autres logiciels de collaboration – ont considérablement augmenté pendant la période de pandémie. Mais de nombreux employés ne passent pas leur journée de travail assis à leur bureau. Les salariés qui travaillent dans des secteurs verticaux tels que la santé, l'hôtellerie, la fabrication, les services et réparations, le transport, la logistique, la construction, les services publics et la vente au détail sont généralement appelés travailleurs de première ligne. Beaucoup d'entre eux agissent comme les « visages » de leur organisation, entrant en contact direct avec les clients ; d’autres effectuent les tâches en coulisses qui font vivre le monde moderne. Les entreprises de ces secteurs comptent beaucoup plus de travailleurs de première ligne que d’employés travaillant depuis leur bureau. Selon le cabinet d’études Gartner, il y a environ 2,7 milliards d’employés de première ligne dans le monde, soit plus du double du nombre de travailleurs de bureau. Plutôt que de proposer encore plus d'applications à leurs employés travaillant au bureau, les entreprises se tournent désormais vers des outils logiciels comme les technologies d’accès à distance capable d’aider leur personnel. De plus, de nouveaux usages se sont développés avec le dépannage de machines ou la formation à distance. Les technologies d’accès à distance, quand elles sont vulnérables, peuvent constituer une porte d’entrée pour les pirates informatiques. Teamviewer en a fait l’amère expérience à l’été 2020, avec des vulnérabilités très médiatisées. La société a résolu ces problèmes et rapidement publié des correctifs : il est en effet impératif qu’un produit d’accès à distance offre des fonctionnalités de sécurité robustes.
Pour mettre en avant ses bonnes pratiques et partager des retours d’expérience, l’éditeur allemand de connectivité de bureau à distance a rassemblé des clients et des journalistes à Milan, juste avant le grand prix de Formule 1 de Monza. Pourquoi une compétition de sport automobile ? Teamviewer est à la fois sponsor et partenaire technique de l’écurie Mercedes-AMG Petronas F1. Pour la petite histoire, Lewis Hamilton, un des deux pilotes de Mercedes F1, utilisait Teamviewer pendant le confinement pour travailler depuis Londres avec son ingénieur du son résidant à Los Angeles. Pilote de F1, Lewis Hamilton a en effet également enregistré des titres de R’n’B. Et tout naturellement, il a amené l’équipe informatique de Mercedes F1 à remplacer son ancien outil d’accès à distance par Teamviewer pour partager des informations. Le pilote peut ainsi suivre sur ses écrans la préparation de sa voiture, avec la vingtaine de techniciens et d’ingénieurs qui lui sont dédiés, depuis son motor-home sur le circuit ou depuis son hôtel avant de participer aux essais. « Le fait est que lorsque vous concourez au plus haut niveau du sport automobile, vous commencez à chercher les lacunes, là où vous pouvez réellement vous améliorer. Et ce processus devient une discipline et un mode de vie pour chaque ingénieur impliqué dans ce sport. Et donc l’évolution et le développement sont rapides. Bien sûr, à mesure que vous développez des choses et que vous avez ce processus, vous commencez à y intégrer la technologie pour la rendre de plus en plus efficace », nous a expliqué un membre de l’écurie Mercedes-AMG Petronas F1 lors d’un point presse à Milan, juste avant le grand prix de Monza. « Il y a aussi des sets de données provenant des mécaniciens, afin qu'ils se synchronisent les uns les autres pour effectuer un travail spécifique plus efficacement […] Cela peut être crucial dans des timings très serrés, lorsque vous êtes, par exemple, en qualifications et que vous échouez. Et vous savez que vous disposez de X temps pour repartir sur les rails avec les bons pneus. Et vous devez faire ces calculs si vous avez un problème et savoir combien de temps. Cela vous aide donc à prendre les bonnes décisions au bon moment ».
Avant les essais et la course elle-même, les interactions entre les pilotes et les ingénieurs sont particulièrement intenses de et vers le paddock. (Crédit S.L.)
La sécurité des transmissions est un élément clef
Pour partager ces données en temps réel entre les ingénieurs, les techniciens et les pilotes qui sont souvent à distance, Mercedes F1 utilise donc Teamviewer avec un accès distant pour les principaux intervenants. Avec même une paire d’écrans amovibles installés sur le cockpit de la voiture lors des essais pour informer en temps réel le pilote lorsqu’il est installé dans son baquet ; sur la météo par exemple qui conditionne le choix des pneus. « Nous devons prendre des décisions éclairées. Nous avons donc besoin d'informations précises pour pouvoir accéder aux statistiques et aux données de manière efficace et rapide, mais nous devons également partager avec le pilote toutes les informations requises de la compétition », nous a indiqué Steven Riley, DSI de l’écurie Mercedes-AMG Petronas F1 lors d’un point presse à Milan, juste avant le grand prix de Monza. « Les données proviennent de différentes sources, soit des ingénieurs, de la piste ou de l'usine et il faut examiner toutes les options pour analyser les statistiques et adapter les plans pour la course à venir. Avec Teamviewer, le pilote peut basculer entre tous les écrans avec des menus déroulants, c’est rapide, fiable et la solution possède plus de fonctionnalités que tout autre outil sur le marché. Ainsi, nous pouvons offrir des performances en termes de communication entre l'ingénieur de course et le pilote ».
« La sécurité des données est extrêmement importante pour l'équipe, car les données et les conversations sont très sensibles », explique le DSI. Il y a quelques années, une équipe avait laissé ses radiocommunications ouvertes juste à cause d'un problème dans le système et les neuf autres équipes écoutaient toutes leurs conversations internes. Et puis un jour, ça s’est arrêté et personne n’a jamais rien mentionné. Teamviewer n’est pas seulement utilisé lors des séances d’essais et de course, Mercedes F1 emploie aussi l’outil de connexion à distance à l’usine pour les tests et développements. « Pour tous ceux qui ne le savent pas, nous fabriquons beaucoup de pièces sur place à Brackley [le siège de l’équipe Mercedes F1 au Royaume-Uni] et toutes ces pièces doivent être testées avant d'arriver sur la piste. Nous avons donc une installation qui effectue une grande partie des tests sur site et ils peuvent faire fonctionner une pièce sur une machine qui simulera les contraintes et les déformations qui seront appliquées pendant toute la durée des essais et d'une course. Lorsque nous sommes entrés dans la période Covid, nous avons commencé à surveiller à distance ces machines avec Teamviewer pour mesurer leurs performances. Et en cas de problème avec les tests, les équipes pouvaient rapidement l'identifier et immédiatement le corriger sans risquer de perdre huit ou dix heures supplémentaires. Encore une fois, nous revenons à l’efficacité », relate Steve Riley. « Avec Teamviewer, nous discutons des opportunités de développement et des fonctionnalités que nous aimerions voir arriver dans leurs outils. Nous travaillons activement avec l'équipe pour identifier davantage de cas d'utilisation autour de nos usages et nous sommes vraiment impatients de voir ce que l'avenir nous réserve », conclut le DSI.