Après son agence de Poitiers, vendue à son directeur en octobre 2010, SQLI se défait cette fois-ci de son agence Méditerranée au profit de Smile, un intégrateur spécialisée dans l'Open Source (e-commerce, Gestion de contenu, GED, BI, ERP...). L'entité cédée par la SSII emploie une vingtaine de collaborateurs dont une quinzaine est basée à Aix-en-Provence (13) et le reste à Montpellier (34).
Egalement présent dans la capitale de l'Hérault, Smile y exploite de longue date un centre de services au sein duquel il a intégré plus récemment une petite force commerciale. Celle-ci sera prochainement renforcée par les collaborateurs montpelliérains de SQLI Méditerranée dont les locaux ne seront pas conservés.Â
En revanche, l'intégrateur n'était pas implanté à Aix-en-Provence. Et, la mise en vente de SQLI Méditerranée constitue d'autant plus une aubaine pour lui qu'il avait justement planifié de créer de toutes pièces une agence dans les Bouches-du-Rhône. Le gain de temps n'est donc pas négligeable.Â
S'installer à Aix tout en élargissant les effectifs
« Outre le fait qu'elle renforce nos positions et nous dote d'un nouveau point de présence dans le sud, cette acquisition nous permet aussi d'accueillir de nouveaux collaborateurs,explique Marc Palazion, le PDG de Smile. Nous sommes dans une phase de croissance très forte [Ndlr : +27% de CA en 2010] qui nécessite de nombreux recrutements pour servir nos nouveaux clients ». Dans cette logique, l'entreprise qui emploie 350 personnes en France et 450 dans le monde a recruté 130 collaborateurs durant l'année 2010.Â
Du côté de SQLI, on explique la cession de l'agence Méditerranée, comme celle de l'agence de Poitiers, par le fait qu'elle ne rentrent pas dans son plan stratégique 2010-2014. Il est toutefois difficile de dire pourquoi puisque la SSII ne devrait en communiquer les détails qu'à la fin mars, lors de la publication de ses résultats. Officieusement, il semblerait que l'objectif de SQLI soit de se délester de son activité d'intégration pour mieux se concentrer sur ses autres activités (conseil, ERP, web..).Â
Il n'était toutefois pas évident que ce soit un acteur du Libre tel que Smile qui rachète des actifs d'une société non spécialiste de l'Open Source comme SQLI. Quid, en effet, de l'avenir des clients de SQLI Méditerranée que la SSII a le plus souvent équipés de technologies propriétaires ? « Avant 2002, nous ne faisions pas que de l'Open Source. De fait, nos équipes ainsi que celles issues de notre acquisition vont continuer de servir les clients de SQLI Méditerranée tout en faisant la promotion de l'offre de Smile », explique Marc Palazion. Selon lui, cette approche devrait permettre aux effectifs cumulés de Smile et de SQLI dans le sud de réaliser un chiffre d'affaires de 1,5 M€ lors des 12 prochains mois.
Egalement présent dans la capitale de l'Hérault, Smile y exploite de longue date un centre de services au sein duquel il a intégré plus récemment une petite force commerciale. Celle-ci sera prochainement renforcée par les collaborateurs montpelliérains de SQLI Méditerranée dont les locaux ne seront pas conservés.Â
En revanche, l'intégrateur n'était pas implanté à Aix-en-Provence. Et, la mise en vente de SQLI Méditerranée constitue d'autant plus une aubaine pour lui qu'il avait justement planifié de créer de toutes pièces une agence dans les Bouches-du-Rhône. Le gain de temps n'est donc pas négligeable.Â
S'installer à Aix tout en élargissant les effectifs
« Outre le fait qu'elle renforce nos positions et nous dote d'un nouveau point de présence dans le sud, cette acquisition nous permet aussi d'accueillir de nouveaux collaborateurs,explique Marc Palazion, le PDG de Smile. Nous sommes dans une phase de croissance très forte [Ndlr : +27% de CA en 2010] qui nécessite de nombreux recrutements pour servir nos nouveaux clients ». Dans cette logique, l'entreprise qui emploie 350 personnes en France et 450 dans le monde a recruté 130 collaborateurs durant l'année 2010.Â
Du côté de SQLI, on explique la cession de l'agence Méditerranée, comme celle de l'agence de Poitiers, par le fait qu'elle ne rentrent pas dans son plan stratégique 2010-2014. Il est toutefois difficile de dire pourquoi puisque la SSII ne devrait en communiquer les détails qu'à la fin mars, lors de la publication de ses résultats. Officieusement, il semblerait que l'objectif de SQLI soit de se délester de son activité d'intégration pour mieux se concentrer sur ses autres activités (conseil, ERP, web..).Â
Il n'était toutefois pas évident que ce soit un acteur du Libre tel que Smile qui rachète des actifs d'une société non spécialiste de l'Open Source comme SQLI. Quid, en effet, de l'avenir des clients de SQLI Méditerranée que la SSII a le plus souvent équipés de technologies propriétaires ? « Avant 2002, nous ne faisions pas que de l'Open Source. De fait, nos équipes ainsi que celles issues de notre acquisition vont continuer de servir les clients de SQLI Méditerranée tout en faisant la promotion de l'offre de Smile », explique Marc Palazion. Selon lui, cette approche devrait permettre aux effectifs cumulés de Smile et de SQLI dans le sud de réaliser un chiffre d'affaires de 1,5 M€ lors des 12 prochains mois.