Alors que Netflix repose maintenant entièrement sur le cloud d’AWS, le service de streaming musical Spotify a opté pour le cloud concurrent, la Google Cloud Platform, pour y migrer ses données. L'entreprise suédoise se reposait jusqu’ici sur un environnement hybride, composé de ses propres serveurs et d’espace de stockage loués à des fournisseurs tiers, dont Amazon Web Services.
Jusqu’à présent les ingénieurs de Spotifiy considéraient que seule une gestion d’infrastructure hybride permettait d’assurer la performance du streaming, est-il expliqué dans le communiqué du service de musique en ligne. Ils ont récemment changé d’avis: «Les services de stockage, de calcul et de réseau disponibles à partir de fournisseurs de cloud sont aujourd’hui d’aussi haute qualité et assurent une aussi haute performance que l'approche traditionnelle, et à faible coût.» Spotify annonce avoir plus de 75 millions d’utilisateurs. Le service héberge plus de 2 milliards de playlists et donne accès à plus de 30 millions de morceaux.
Vers des datacenters mieux adaptés aux services cloud
Alors que la guerre des tarifs cloud a repris de plus belle cette année et que les leaders du secteur se livrent une concurrence acharnée, l’arrivée de Spotifiy sur sa plateforme est assurément un joli coup pour Google. La firme de Mountain View a en outre l’intention de continuer d’innover pour tenter de séduire encore davantage d’entreprises. Dans le cadre de la conférence USENIX 2016, Google a fait savoir qu'il souhaitait travailler avec l'industrie et les universités pour développer de nouvelles gammes de disques mieux adaptés aux centres de données supportant des services cloud.