D'après un sondage réalisé auprès des participants du salon Storage Networking World, qui se déroulait cette semaine à Orlando, 51% d'entre eux reconnaissent que la réduction des coûts est la raison numéro un qui les poussent à freiner leur consommation d'énergie. Ce que Mark Showers, DSI de Monsanto, résume simplement : « Pour une approche durable de la protection de l'environnement, il doit y avoir un incitatif financier. » L'accroissement de la consolidation de données et de la virtualisation répondent à cette nécessité, mais selon Hu Yoshida, directeur technique d'Hitachi Data Systems, ils ne suffisent pas face à la pénurie d'énergie qui menace : « Il y a des risques, nous manquons d'énergie. Il est probable que des coupures se produiront. » Notant que la plupart des systèmes n'utilisent que 20 à 30% de leur capacité de stockage, il recommande un meilleur usage des capacités de stockage actuelles avec des techniques comme le 'thin provisionning', une réservation plus fine des ressources. Le CTO de HDS recommande aussi un audit serré des données de l'entreprise, pour éliminer celles qui sont en double et mettre les plus anciennes sur des supports moins gourmands en énergie. En effet, une donnée vieille de plus de 60 jours n'a plus que 7% de chances d'être réutilisée, selon Hu Yoshida. A l'heure actuelle, d'après le cabinet d'études Gartner, seules 3% des entreprises ont réalisé un tel audit et savent exactement quelle est leur dépense énergétique. Pour celles-ci, Mark Showers a une solution assez simple : « Il y a plein de fruits un peu blets. vous n'avez pas besoin de connaître tous les détails. Si vous débrancher un appareil, vous consommerez moins d'énergie. »