Sur la convention Boxworks, du 10 au 12 octobre dernier à San Francisco, nous avons pu nous entretenir avec Xavier Pornain, vice-président chez Sinequa en charge des ventes et des alliances en Amérique du Nord. Partenaire de Box, l’éditeur français spécialisé dans la recherche et le big data a regardé de très près les annonces concernant le machine learning avec les premiers Skills développés avec IBM Watson, Microsoft Azure Cognitive et Google Cloud Platform. Sinequa propose déjà des connecteurs (150 environ) pour permettre aux entreprises de faire de la recherche documentaire sur leurs données stockées chez Box mais également chez d’autres acteurs (Sharepoint ou Documentum).
« Box Skills est très intéressant pour nous. Nous pouvons aider les entreprises à utiliser Sinequa pour étendre l’analytique dans les différentes plateformes utilisées, à savoir Sharepoint, NAS… Le moteur de Sinequa avec des algorithmes mathématiques et la partie sémantique (23 langues supportées) est aujourd’hui le seul à proposer ça sur le marché. L’analyse de documents et l’extraction d’informations pour associer par exemple le nom de personnes à un set de documents, c’est ce qu’on a fait chez AstraZeneca ». L’utilisation des Skills permettra à Sinequa d’apporter toute la donnée qui n’est pas stockée dans Box, de rechercher et d’analyser cette donnée et de la sauvegader si besoin dans Box. « Les Skills permettent d’étendre la plateforme Box » précise le dirigeant.
Un guichet unique pour simplifier l'utilisation des Skills
Et pour la question de la refacturation des solutions, Xavier Pornain penche pour une co-vente au début avec Box pour certains services intégrés. Interrogés sur le sujet, les dirigeants de Box nous ont avoué qu’ils envisageaient un guichet unique pour les entreprises afin de simplifier l’utilisation des Skills.
Il y a trois ans, l’éditeur français a ouvert un bureau à New York qui compte une vingtaine de personnes aujourd’hui – des commerciaux principalement - pour développer son activité aux Etats-Unis. Un emplacement critique car la majorité des sièges des grandes entreprises américaines sont installés sur la côte Est, nous a expliqué Xavier Pornain. Côté financement, « une grosse levée de fonds est attendue pour accélérer notre présence aux USA et renforcer le marketing et les équipes de ventes ». La première remonte à fin 2006 avec un tour de table de 4,4 millions d’euros emmené par XAnge et Aurinvest.