L'éditeur américain de CRM Siebel a fait taire les rumeurs de rachat qui planaient depuis la publication de ses mauvais résultats trimestriels.
Après un trimestre marqué par une diminution des ventes de licences de 40 % par rapport à la même période de l'année précédente et une perte nette de 4 M$, Siebel a reconnu avoir reçu des propositions de rachat. Des «opportunités potentielles» issues, selon les observateurs, de grands noms comme Oracle, IBM ou Microsoft, mais que le groupe de Tom Siebel a entendu ignorer.
George Shaheen, successeur de Mike Lawrie à la direction générale depuis le mois d'avril, a préféré communiquer sur la stratégie d'indépendance de Siebel. Cette indépendance devra s'appuyer sur une politique de réduction des coûts – notamment par des suppressions de postes – estimée à 25 M$ par trimestre et censée conduire à une marge de 15 % en fin d'exercice.
Si l'éditeur n'envisage pas d'être racheté, il indique en revanche pouvoir compter sur ses 2,2 Md$ de trésorerie pour procéder à des "acquisitions stratégiques".