Selon la direction de SFR, le plan de départs relatif aux 5 000 postes annoncés ne comporterait pas de licenciements secs d'ici 2019. Cette proposition aurait été faite lundi soir lors d’une réunion de négociations avec les syndicats, avant la rencontre fixée hier par la ministre du Travail, Myriam El Khomri. L’accord, qui n'a pas été encore été approuvé par les organisations syndicales, prévoirait des conditions similaires à celles mises en oeuvre par l'opérateur télécoms en 2013 avec entre deux et trois mois de salaire par année d'ancienneté. Selon une des sources proches du dossier citées par l’agence Reuter, plusieurs centaines de millions d'euros de provisions devraient servir à financer ce plan. SFR aurait également fait savoir qu’elle entendait signer un accord dans les prochains jours.
Le gouvernement soucieux de préserver les compétences
Dans un communiqué de presse publié ce mardi, la ministre du Travail, Myriam El Khomri a clairement rappelé « son engagement en faveur d’un dialogue social fondé sur le partage de la stratégie et des enjeux, et permettant de concilier protection des salariés et adaptation de l’entreprise dans un secteur à fortes mutations ». En écho aux préoccupations des organisations syndicales, elle a insisté sur la préservation des compétences et du savoir-faire des personnels du groupe. Elle souhaite donc que le dialogue engagé au sein du groupe SFR se poursuive afin que les conditions d’un accord puissent être réunies.