Le plan portant sur 5 000 départs volontaires proposé en début de semaine par la direction de SFR a été approuvé ce jeudi par l'Unsa et la CFDT, les deux premiers syndicats du groupe. Etant majoritaires, leur signature suffit à le valider. Selon l’accord, il ne pourra pas y avoir de départs autres que volontaires jusqu’à mi-2019. Les plans de départs volontaires de 2016 (distribution) et de 2017 (reste du groupe) se feront aux conditions du PSE de 2013, soit une indemnité de départ à hauteur de 2,5 mois de salaire brut en moyenne par année d'ancienneté. « Le maintien d’une présence régionale et la faculté pour chaque salarié de conserver un emploi correspondant à ses qualifications est garantie en région », a indiqué la CFDT, dans un communiqué. Une gestion prévisionnelle des emplois et compétences (GPEC) sera mise en place dès le 1er janvier 2017 afin d’anticiper toutes les mesures permettant aux salariés de se préparer à leur repositionnement en interne à moyen terme (ou éventuellement en externe après le 1er juillet 2017). Face à une cible initialement affichée de 9 000 salariés restant à terme, nous avons obtenu que le pôle Télécom SFR compterait a minima 10 000 salariés jusqu’à mi-2019, a ajouté la CFDT.
La CGT et la CFE-CGC hostiles au plan
Les statuts sociaux au sein de SFR commenceront à être harmonisés au plus tard au 1er trimestre 2017. Une commission de suivi des effectif sera mise en place afin de s’assurer du respect des engagements pris. Pour la CFDT, cet accord est une première étape pour préserver au mieux les intérêts des salariés tout autant pour ceux qui partiront que ceux qui resteront. La CGT a de son côté annoncé qu'elle ne signerait pas. Le quatrième syndicat de SFR, la CFE-CGC, a quant à lui dénoncé « l'impuissance » du gouvernement face au plan de restructuration.