Curieux scénario jeudi dernier à 'Assemblée nationale. Alors qu'un amendement pour restreindre l'avantage fiscal pour certain services à domicile (dont l'informatique) avait été adopté en commission des finances, le gouvernement s'y est finalement opposé. Sans doute suite à l'opposition du Syntec Numérique.
Mais les parlementaires eux ont protesté ! Dénonçant le laxisme fiscal du gouvernement (le dispositif coûte 3,6 milliards d'euros contre 2 il y a cinq ans) et surtout les dérives des services à domicile. La société Acadomia est dans le viseur, mais un député, Christian Eckert a également cité l'utilisation par les sociétés informatiques de l'argument fiscal pour vendre leurs prestations.
Valérie Pécresse, ministre du budget a vanté l'intérêt de l'avantage fiscal en matière d'emplois, tout en reconnaissant que le dispositif coûtait cher.