La possibilité donnée par Sage à ses clients d'utiliser les versions SaaS mais aussi on-premise de ses logiciels contre un loyer mensuel rencontre un succès grandissant. Lors du premier semestre de son exercice 2015 (clos le 31 mars), l'éditeur de logiciels de gestion a en effet vu le chiffre d'affaires qu'il génère avec ce système de tarification (baptisé DSU en interne) progresser de 29%. En volume, ce ne sont pas moins de 550 000 contrats de ce type que le groupe et ses revendeurs ont fait signer durant cette période dans l'ensemble des pays où ils opèrent. S'agissant spécifiquement de Sage One, une solution SaaS pour TPE lancée à l'été 2013, l'éditeur revendique désormais un total de 115 000 souscriptions contre 86 000 à la fin mars 2014.
6% de croissance globale en France et au niveau groupe
Aux dires de Sage, la progression des revenus qu'il tire du mode souscription a été le principal levier de progression de son chiffre d'affaires global au premier semestre. Ce dernier s'est établi à 899 M€, soit 6,2% de mieux qu'à période comparée de l'exercice fiscal précédent. 73% de cette somme sont issus de facturations récurrentes qui proviennent notamment des contrats de maintenance que l'éditeur commercialise. Les ventes semestrielles de licences de l'ERP X3 n'ont pas démérité non plus puisqu'elles ont crû de 10%.
Dans l'Hexagone, l'activité de l'éditeur a évolué comme celle de l'ensemble du groupe. Les revenus globaux de Sage France ont ainsi enregistré une progression de 6%. Les facturations issues du mode souscription ont crû quant à elles de 26%. Désormais, 66% des contrats de l'éditeur sont en mode souscription. S'agissant du chiffre d'affaires issu des ventes de Sage One, il a connu une hausse de 61% durant le semestre. De son côté, l'offre Flex destinée aux petites entreprise représente 20 000 contrats.
Semestriels Sage 2015 : Les revenus SaaS ont bondi de 29%
Pour son premier semestre 2015, l'éditeur britannique de logiciels de gestion Sage a vu son chiffre d'affaires grimper de 6,2% sur un an et frôler la barre des 900 millions d'euros. En France, les revenus ont progressé de 6%.