Semestriels : Logica confiant sur ses prévisions malgré la chute de ses bénéfices
La SSII anglo-néerlandaise Logica (ex-LogicaCMG) a relevé ses perspectives de croissance pour 2008, malgré le recul sévère de son bénéfice net au premier semestre 2008 : en effet, sur les six premiers mois de l'année, le groupe a dégagé 5,2 M£ de profits, en baisse de 97% par rapport à la même période en 2007. Le chiffre d'affaires a en revanche a progressé de 16% sur le semestre, à 1,769 Md£. Quant au résultat opérationnel ajusté, il a également progressé de 16% à 118 M£.
L'ensemble des zones géographiques (pays nordiques, France, Pays-Bas, Allemagne, Grande-Bretagne international) affiche une hausse de ses ventes, y compris la Grande-Bretagne, où l'activité de Logica s'est finalement redressée au cours du premier semestre, avec des revenus en hausse de 6%.
Le PDG de Logica France confiant pour le 2nd semestre
En France (CA à 354 M£, en hausse de 7%), l'activité reste soutenue et représente 20% des revenus de la SSII. « Nous avons fortement investi sur le marché français au cours du premier semestre, commente Patrick Guimbal, PDG de Logica France. Le groupe profite d'un bon niveau de signatures, notamment dans l'industrie, la distribution, le transport et l'énergie, et la tendance se poursuivra sur le second semestre. »
Côté perspectives, la SSII s'est fixée différentes priorités pour les six prochains mois : augmenter ses performances opérationnelles, accroître ses forces de vente, se recentrer sur des domaines à forte croissance (édition, banque, transport, mobilité, sécurité, ECM, SOA), accroître ses activités de sous-traitance, décrocher des nouveaux contrats d'outsourcing et poursuivre sa politique de réduction des coûts. Ce qui amène les dirigeants à se montrer plutôt confiants sur le long terme. « Nous tablons sur des revenus au global en hausse de 4% sur l'ensemble de l'exercice, contre des précédentes prévisions à 3% », conclut Patrick Guimbal.
En avril dernier, Logica a annoncé un plan de restructuration qui devrait entraîner la suppression de 1 300 emplois en Europe, dont environ 250 en France, et lui permettre d'économiser 80 M£ par an.