Sur le plan informatique, l'organisation des Jeux olympiques représente un travail considérable. Alors que les Jeux paralympiques de Tokyo 2020 s'achèvent ce week-end, le 5 septembre 2021, Atos, partenaire informatique officiel mondial du Comité International Olympique (CIO) depuis 2001, a dressé un premier bilan des solutions et services mis en place pour les deux événements.
Pour cette édition, l'ensemble des systèmes et applications stratégiques utilisés étaient dans le cloud, une migration accomplie depuis les Jeux d'hiver de PyeongChang 2018. Par ailleurs, le nombre de serveurs physiques a été réduit de près de moitié, passant de 250 serveurs pour Rio 2016 à un peu plus de 130 pour Tokyo 2020. Ces évolutions ont permis de réduire la consommation d'énergie, la quantité d'infrastructures et ce faisant le nombre de collaborateurs devant se déplacer sur site pour les gérer, contribuant ainsi à réduire l'empreinte environnementale des Jeux.
Des jeux en pleine transformation numérique
Cette année se distingue également par un trafic numérique record, avec 50 % d'utilisateurs supplémentaires sur les plates-formes digitales des Jeux par rapport à Rio 2016 et 6,5 millions d'utilisateurs pour le site Web officiel des JO au cours des premiers jours. Au total, 339 épreuves ont été retransmises de façon quasi instantanée auprès du public, des journalistes et diffuseurs, avec des milliards de spectateurs à la clef. 400 000 accréditations ont également été émises, en hausse de 30 % par rapport à Rio 2016. « En cette période sans précédent, le soutien et la confiance de nos partenaires olympiques mondiaux sont plus importants que jamais », a déclaré Thomas Bach, président du CIO. « Nous sommes heureux de continuer à travailler de concert avec Atos, notre guide de confiance dans cette période de grande transformation numérique afin de fournir la structure et les principales plates-formes numériques sur lesquelles nous comptons pour organiser les Jeux olympiques ».
Parmi les solutions déployées par Atos figurent des systèmes de gestion des Jeux olympiques prenant en charge la planification et les opérations, ainsi que des systèmes de diffusion d'informations permettant de transmettre les résultats en temps réel aux médias et à la famille olympique. En complément, une technologie Edge Computing a été mise en oeuvre pour réduire les délais de traitement et assurer la fluidité des services. Enfin, pour renforcer la sécurité et la sûreté, un système avancé de contrôle des accès (AACS) intégrant des fonctionnalités de reconnaissance faciale fournies par NEC a été déployé.
Soigner la cybersécurité
Pour développer ces outils et applications stratégiques, pas moins de 200 000 heures de tests techniques ont été nécessaires pendant les préparatifs, avec la réalisation, pour la première fois, de tests techniques à distance. Un accent particulier a été aussi mis sur la cybersécurité, avec un Centre de Sécurité (Security Operations Center, SOC), une équipe CSIRT (Computer Security Incident Response Team), un système de détection et de réponse au niveau des endpoints ainsi que des services d'évaluation des vulnérabilités.