Science : Microsoft Research réfléchit à la micro de demain
700 chercheurs dans le monde, dont 80 à Cambridge, travaillent au sein de Microsoft Research sur les futurs produits maisons. A Bruxelles le 6 décembre dernier, une cinquantaine de ces chercheurs présentaient les résultats de ces travaux à la presse. Et le moins que l’on puisse dire est que leur créativité ne connaît guère de limite. Installé depuis un an au Microsoft Research Lab India à Bangalore, Sean Blagvedt peaufine un traducteur instantané pour Messenger, la solution maison de messagerie instantanée. Le but de cet outil : simplifier les échanges entre des groupes de personnes parlant des langues différentes. Capable d’enrichir sa base idiomatique, ce moteur linguistique travaillent dans plusieurs langues : chinois, anglais, allemand, espagnol, italien, japonais et bien sur français. A l’usage, les résultats ne sont pas parfaits mais prometteurs.
La maison n’est pas oubliée avec plusieurs développements dont HomeNote, un système de messagerie domestique ou encore Connected Home, un outil de pilotage des ressources multimédias. HomeNote (illustration à gauche) permet de laisser ou d’envoyer des messages qui sont ensuite affichés sur des mini moniteurs placés dans des endroits clefs de la maison : entrée, cuisine, salon… Reposant sur une PDA dotée d’une interface WiFi, la solution Connected Home autorise le contrôle total d’un PC Media Center. Enfin, l’application la plus intéressante de cette journée est peut être mServices présentée par Natassa Millic. Développé au Research Center de Cambridge, ce service ambitionne de dissiper les angoisses liées à l’attente de personnes chères, de faciliter le guidage d’amis ou d’envoyer simplement un message à un groupe. Le tout avec un simple mobile auxquels sont bien sûrs associés des services Web. Un exemple. Récupérer ses coordonnées GPS avec son téléphone pour ensuite les envoyer à un correspond. Ce dernier recevra un message avec une carte indiquant précisément ou se trouve l’expéditeur. Rien de plus simple pour le rejoindre ensuite. Le dernier mot de la journée revient à Natassa Millic : « si ce n’est pas simple, les gens n’utiliseront pas nos services ». Des chercheurs avec les pieds sur terre, Microsoft a réuni des perles rares.