Vingt ans après la sortie de R/3, version client/serveur de son ERP, et son impact retentissant sur le marché, SAP prétend maintenant réinventer la base de données. Il propose à ses clients d'abandonner la base relationnelle qu'ils utilisent pour gérer leurs activités sur sa technologie en mémoire qui permet d'analyser en temps réel leurs données transactionnelles. Mais le passage à HANA se fait sans changement de version de la Business Suite, par le biais d'un de ces « enhancement packages » auquel SAP a habitué ses clients depuis quelques années.Â
Pas de surcoût pour HANA
Quant au coût de la base de données HANA, il représentera 15% de la facture, soit l'équivalent de ce que représente aujourd'hui chez SAP l'option Oracle (l'option Sybase ASE ne coûte que 8%). Pas de surcoût, donc, souligne SAP (**). De surcroît, l'éditeur sait que ses clients intéressés ne migreront que par étape, en n'installant HANA que pour une partie de la Business Suite qu'ils ont déployée, ainsi que l'ont confirmé les entreprises qui ont témoigné hier : l'industriel Bayer MaterialScience, Ferrero (agro-alimentaire) et HSE24 (téléachat), pour l'Europe, et le fabricant de machines agricoles John Deere pour les Etats-Unis. Il n'est donc pas question pour l'éditeur allemand de lâcher les bases de données concurrentes qu'il supporte aujourd'hui, ont insisté Hasso Plattner et Jim Hagemann Snabe. « Nous voulons laisser le choix aux clients et nous optimiserons le code de la Business Suite pour toutes les bases de données », a assuré le co-CEO européen. C'est donc le même code, optimisé pour HANA, qui fonctionne sur les autres bases. « Il n'y a qu'une seule Business Suite », a souligné Hasso Plattner.
Hasso Plattner, Ã Palo Alto, ce jeudi 10 janvier 2013, en duplex avec Francfort.
« Nous n'abandonnons pas les éditeurs de base de données qui nous ont accompagnés toutes ces années », a ajouté le co-fondateur de SAP. « Nous estimons qu'il manque certaines fonctions à ces bases, mais si leur fournisseur les ajoute, nous les supporterons ». Plus tard, en réponse à une question, il a admis que, sans doute, Larry Ellison, le PDG d'Oracle, n'accueillait pas l'annonce avec le sourire et qu'il s'attendait à ce qu'Oracle réplique.
(*) Bill McDermott, l'autre co-CEO, n'est pas intervenu lors de cet événement.
Maj (**) Pas de surcoût sur le logiciel facturé par SAP s'entend, car HANA s'appuie par ailleurs sur une infrastructure matérielle qu'il faut acquérir auprès d'un partenaire constructeur.Â
Quant au coût de la base de données HANA, il représentera 15% de la facture, soit l'équivalent de ce que représente aujourd'hui chez SAP l'option Oracle (l'option Sybase ASE ne coûte que 8%). Pas de surcoût, donc, souligne SAP (**). De surcroît, l'éditeur sait que ses clients intéressés ne migreront que par étape, en n'installant HANA que pour une partie de la Business Suite qu'ils ont déployée, ainsi que l'ont confirmé les entreprises qui ont témoigné hier : l'industriel Bayer MaterialScience, Ferrero (agro-alimentaire) et HSE24 (téléachat), pour l'Europe, et le fabricant de machines agricoles John Deere pour les Etats-Unis. Il n'est donc pas question pour l'éditeur allemand de lâcher les bases de données concurrentes qu'il supporte aujourd'hui, ont insisté Hasso Plattner et Jim Hagemann Snabe. « Nous voulons laisser le choix aux clients et nous optimiserons le code de la Business Suite pour toutes les bases de données », a assuré le co-CEO européen. C'est donc le même code, optimisé pour HANA, qui fonctionne sur les autres bases. « Il n'y a qu'une seule Business Suite », a souligné Hasso Plattner.
Hasso Plattner, Ã Palo Alto, ce jeudi 10 janvier 2013, en duplex avec Francfort.
« Nous n'abandonnons pas les éditeurs de base de données qui nous ont accompagnés toutes ces années », a ajouté le co-fondateur de SAP. « Nous estimons qu'il manque certaines fonctions à ces bases, mais si leur fournisseur les ajoute, nous les supporterons ». Plus tard, en réponse à une question, il a admis que, sans doute, Larry Ellison, le PDG d'Oracle, n'accueillait pas l'annonce avec le sourire et qu'il s'attendait à ce qu'Oracle réplique.
(*) Bill McDermott, l'autre co-CEO, n'est pas intervenu lors de cet événement.
Maj (**) Pas de surcoût sur le logiciel facturé par SAP s'entend, car HANA s'appuie par ailleurs sur une infrastructure matérielle qu'il faut acquérir auprès d'un partenaire constructeur.Â