Google et le laboratoire pharmaceutique Sanofi ont décidé de s’associer pour améliorer la prise en charge des personnes atteintes de diabète. Ce partenariat, annoncé hier par les deux firmes, vise à combiner le savoir-faire de Sanofi dans le domaine des traitements et des dispositifs médicaux des diabètes de types 1 et 2, à celui de Google en matière d'analyse de données, d'électronique miniaturisée et de puces de faible puissance. La division Sciences de la vie de Google, née de la holding Alphabet, et le groupe pharmaceutique tenteront de trouver ensemble de meilleures façons pour collecter, analyser et comprendre les multiples sources d'information impactant le diabète. L’espoir derrière cette collaboration est de de faciliter la gestion du diabète des patients, afin de réduire le risque de complications, d’améliorer les résultats et, au final, d’abaisser le coût des soins.
Des technologies pour suivre les patients en continu
« Avec l'arrivée de technologies permettant de suivre en continu et en temps réel l'état de santé des patients, nous pouvons envisager des méthodes plus proactives et efficaces de contrôle du diabète », a indiqué Andy Conrad, directeur général de la division Sciences de la vie de Google dans un communiqué. « Avec Sanofi, nous pensons que la prise en charge du diabète peut être plus simple et plus pratique, ce qui peut aider les patients à atteindre une meilleure qualité de vie », a-t-il ajouté. « La Division Sciences de la vie de Google peut nous aider à améliorer l'expérience du patient et ses résultats cliniques, et à gérer plus efficacement les dépenses de santé », a pour sa part commenté Pascale Witz, vice-présidente de Sanofi. Selon John L. Brooks, président et directeur général du Joslin Diabetes Center, partenaire de cette collaboration, la technologie, les capteurs, les analyses et les solutions numériques peuvent révolutionner la façon dont les taux de glycémie sont gérés.
L'intérêt de Google pour la question du diabète n’est pas une nouveauté. En janvier 2014, la firme de Mountain View avait présenté des lentilles de contact capables de mesurer le taux de sucre dans les larmes et assurant la transmission des données à une montre connectée. Un accord avait été conclu avec le laboratoire Novartis pour l'utilisation de cette technologie durant l'été de la même année.