Les projets en smart city décollent un peu partout en France. Après Dijon, Bordeaux ou encore Antibes, c'est au tour de Saint-Quentin-en-Yvelines de se jeter dans le grand bain des villes connectées. Cette agglomération yvelinoise a en effet lancé une expérimentation visant à piloter l'éclairage public de ses lampadaires. C'est la solution de la start-up M2AIM, actuellement lovée au sein de l'incubateur SQYcub, qui a été retenue. « Il s'agit d'une mise en situation et de test à Saint-Quentin-en-Yvelines pour suivre la consommation des candélabres qui sont censés l'adapter en fonction de la situation et de la luminosité », nous a précisé un porte-parole de l'agglomération. La supervision temps réel est un des enjeux majeurs des projets smart city et concerne une grande variété d'infrastructures.
Ce projet va s'appuyer sur Paclido, un consortium créé en 2017 par Airbus CyberSecurity, les PME Rtone, Sophia Conseil et Trusted Objects, les laboratoires de recherche Loria-CNRS, l'université de Limoges et le CEA ainsi que Saint-Quentin-en-Yvelines. Les travaux de Paclido (protocoles et algorithmes cryptographiques légers pour l'internet des objets) sont orientés sur les moyens de garantir la confidentialité, l'intégrité et l'authentification des données échangées dans l'IoT.
Un accord entre Saint-Quentin-en-Yvelines et Airbus Cybersecurity
Paclido fait partie de l'appel à projets FUI23 de 2017 disposant d'un budget de 5,2 millions d'euros et financé par les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Grand Est et Paca ainsi que la métropole Aix-Marseille-Provence et la direction générale des entreprises ainsi que le ministère de l'économie et des finances. Cette initiative est par ailleurs co-labellisée par les pôles de compétitivité Systematic, SCS, Minalogic et Elopsys. Afin de sceller son engagement dans Paclido, un accord de consortium stratégique entre Saint-Quentin-en-Yvelines et Airbus Cybersecurity va être signé jeudi 7 février 2019.