Sage lance un PGI pour les PME de 50 salariés et Sage 1000 v5.5
Avec la version « Standard Edition » de X3, Sage complète son offre de gestion intégrée avec un produit adapté aux PME de 50 à 300 personnes. Parallèlement, l'éditeur fait évoluer sa suite financière Sage 1000 pour grandes entreprises.
[mise à jour] Poursuivant sa stratégie de conquête des moyennes et grandes entreprises (MGE), Sage vient d'annoncer simultanément un progiciel de gestion intégré pour les PME de 50 à 300 salariés et l'évolution de sa suite financière Sage 1000. Deux produits qui seront livrés début mars.
Le PGI est le fruit du projet X2, annoncé au printemps 2006 par Christophe Letellier, directeur général de la division MGE de Sage. Il s'agit finalement d'une version déclinée du PGI X3. Rappelons que ce dernier, racheté en novembre 2005 à Adonix, est destiné aux PME comptant jusqu'à 2 000 salariés. La nouvelle offre, baptisée Sage ERP X3 Standard Edition, dispose d'un spectre fonctionnel identique à celui du produit d'origine -qui prend maintenant le nom de Premium Edition- mais elle a été adaptée aux ressources et aux contraintes des plus petites structures. Celles que vise Sage avec ERP X3 « Standard » disposent généralement d'un service informatique réduit (2 ou 3 personnes) et leur capacité annuelle d'investissement informatique globale se situe entre 200 000 et 500 000 euros. Il s'agit néanmoins de clients très avertis.
« Ces entreprises recherchent des solutions simples à utiliser et elles deviennent très exigeantes sur ce critère car elles ont déjà l'expérience des solutions de gestion », souligne Christophe Letellier en rappelant que, sur cinq ans, plus de la moitié du coût total d'un tel projet peut être liée aux démarches de formation et de conduite du changement.
Cent processus pré-cablés
L'offre ERP X3 Standard Edition propose aux utilisateurs une interface de portail personnalisable, bénéficiant au passage des attributs du Web 2.0 (widgets, flux RSS...).
Pour accélérer l'installation du PGI (Sage promet une mise en oeuvre entre 35 et 50 jours) et faciliter son appropriation par les utilisateurs, une centaine de processus ont été pré-cablés dans le produit à l'aide d'un descripteur graphique de processus. Trois cent trente états paramétrables sont également livrés en standard.
Sage prévoit des configurations allant de huit à quarante postes. L'investissement de départ devrait s'établir entre 40 000 et 60 000 euros, en incluant coût des licences et des services, et aller jusqu'à 120 000 euros pour les configurations les plus complètes.
Il est évidemment prévu que les clients puissent ensuite évoluer vers la version ERP X3 Premium Edition.
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A côté du PGI, la suite financière
La version 5.50 de la suite Sage 1000, annoncée le même jour, s'enrichit d'un portail Web 2.0. Cette offre regroupe maintenant une comptabilité générale, auxiliaire, analytique et budgétaire, des fonctions de gestion de trésorerie, de suivi des engagements, des achats et des stocks, de facturation, de rapprochement bancaire (compatible SEPA), des immobilisations, d'intégration fiscale et de consolidation statutaire. [[page]]
A côté du PGI, la suite financière
Sage a développée la suite Sage 1000 pour toucher les directions financières des entreprises -jusqu'à 2 000 salariés- qui ne recourent pas à un PGI mais qui ont besoin d'une vraie performance au niveau du poste financier et administratif », expliquait en septembre dernier Pascal Houillon, directeur général de Sage France, dans un entretien avec www.lemondeinformatique.fr.
L'éditeur enfonce aujourd'hui le clou en qualifiant Sage 1000 de solution de FRP, pour Financial Resource Planning, le « FRP étant au flux financier ce que l'ERP [enterprise resource planning, ou PGI] est au flux de matière, explique Christophe Letellier. Les directeurs financiers sont soumis à des pressions très fortes de la part du législateur et ils ont besoin du même niveau de traçabilité et de pilotage que l'on peut trouver dans un PGI. »
La version 5.50 de Sage 1000 s'appuie ainsi sur un référentiel de données unique et dispose maintenant d'un moteur de workflow pour définir des circuits de validation et mettre en place des alertes. Accessoirement, les utilisateurs itinérants pourront accéder à la suite depuis un téléphone portable ou un assistant numérique.