CIO. Pour commencer, pouvez-vous nous présenter Socotec ?
Romain Dumas. Notre métier porte sur la gestion des risques dans la construction, l'immobilier, l'environnement et les infrastructures BTP (ponts, tunnels...) : testing, inspection et certification. Pour exercer notre activité, nous disposons de plus de 250 accréditations externes attribuées par des organismes et les ministères, variables selon les pays. Nous avons un effectif de 9000 experts ingénieurs et techniciens. Par nature, ces experts intervenant sur des chantiers ou des sites clients, leur travail est habituellement ubiquitaire. Tous sont équipés de smartphones et d'ordinateurs portables, quelques-uns de tablettes. Ils utilisent également dans le cadre de leur mission, des capteurs, de l'IoT, des applicatifs de saisie et de production de la mission.
En quatre ans, nous sommes passés de 500 millions d'euros de chiffre d'affaires à un milliard avec une part de 90 % de nos revenus réalisés en France en 2017 passée à 53 % fin 2020. Aujourd'hui, nous sommes présents dans 23 pays avec 9000 collaborateurs servant 200 000 clients, de grands groupes transnationaux du BTP, de la santé, de la logistique, de l'industrie, de l'eau, du nucléaire, jusqu'à l'artisan ou le commerçant qui veut un diagnostic sur son bâtiment ou une inspection réglementaire de ses équipements ou installations. Selon les zones géographiques, le métier de Socotec est parfois plus fort dans un domaine : les infrastructures en Italie ou au Royaume-Uni, le conseil et la médiation dans l'immobilier et la construction aux Etats-Unis, etc.
Du coup, comment sa caractérise votre IT ?
Logiquement, notre informatique est organisée en plateformes par zones géographiques : Grande Bretagne, Etats-Unis, Allemagne, Italie et France regroupée avec les pays moins importants. Chaque plateforme est assez autonome à cause de la grande variété dans les process internes, même s'il y a des points communs.