Resadia a tenu le 7 juin à Pont-Royal son assemblée générale (pour les actionnaires) et le  lendemain son « kick off » (avec 300 collaborateurs de ses adhérents). Ils sont 36 actionnaires, après le rachat de Computerland par RCB. Resadia, passé il y a un an de SARL à capital variable à société anonyme, compte 500 salariés et  150 points de présence sur le territoire.

« Nous sommes aujourd'hui dans la continuité de nos projets », souligne Pascal Chavernac, président de Résadia, « en particulier avec Resalease pour le financement et Resacloud pour le cloud ». Continuité ne veut pas dire pause, au contraire. Resadia va passer de 7 datacenters actuellement à 15 d'ici 3 ans. « Chaque client en France aura un datacenter Resadia à moins de 100 km de chez lui et nous avons une offre de services correspondante, nous étions challengers dans le cloud nous devenons un des 1ers compétiteurs en France ».

Proximité et mutualisation

Resadia affronte ainsi les grands opérateurs télécoms et les intégrateurs réseaux. Avec ses particularités. La proximité et aussi la mutualisation. Les adhérents peuvent trouver un service chez un autre, par exemple une visio conférence en cloud. « Tout le monde veut faire du cloud et en parle, nous nous avons désormais la maturité, la présence et la force du réseau ». Resadia veut également offrir la palette totale des possibilités : SaaS, IaaS, PaaS et se montre  très attentif à la qualité de service rendue dans les services cloud. Le Groupe s'est adjoint un cabinet d'avocat pour ses contrats. « Notre sens de la responsabilité est différent de celle des prestataires traditionnels ».

Resadia se félicite également du contrat remporté à l'Ugap. Trente millions d'euros pour la 1ère tranche, trente autres pour une deuxième tranche, un contrat global sur quatre ans, dans la téléphonie. Des brèches s'ouvrent dans la commande publique, comme l'a prouvé le contrat remporté par ailleurs par Inop's.

Au plan interne, Resadia compte élargir son périmètre à d'autres entreprises afin de mieux mailler le territoire national. « Le réseau est un groupement fort, structuré, avec des moyens, qui sait respecter l'indépendance de chacun et où la mutualisation est efficace ».

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