Ce rôle incombe à Steven A. Mills, qui devient ainsi vice-président senior et directeur du groupe systèmes et logiciels. Travaillant chez IBM depuis 36 ans, il était précédemment en charge de la partie logicielle. Rodney C. Adkins, vice-président pour les systèmes et le groupe de technologie reportera directement auprès de lui.

Cette combinaison matérielle et logicielle constitue une véritable rupture par rapport au passé, souligne Christopher Mines directeur de recherche chez Forrester Research. Il ajoute qu'une des principales raisons de ce rapprochement est que le hardware ne constitue plus que 20% des revenus d'IBM.

Autre facteur clé, l'écosystème a changé. L'analyste constate que la convergence intègre logiciel et matériel en offrant une diversité par rapport à l'ère Wintel (Windows et Intel) qui a perduré pendant 2 décennies. D'autre part certaines acquisitions comme Sun par Oracle montrent la synergie entre équipement et logiciel.

Les prétendants à la succession bien dotés

D'autres changements ont eu lieu notamment dans le domaine des services. Michael E. Daniels sera en charge de l'activité IBM Global Services, après s'être occupé de l'outsourcing et de l'intégration des services. Frank Kern, responsable des services aux entreprises depuis janvier 2009, rapportera directement auprès de lui. De son côté, Virginia M. Rometty s'empare de fonctions marketing et stratégie en complément de son poste actuel de responsable des ventes mondiales et de la distribution.

L'analyste pense que Samuel J. Palmisano, qui va atteindre 60 ans et donc l'âge de la retraite, pourrait demander de rester une ou deux années supplémentaires. Christopher Mines croit  aussi que « Daniels et Rometty sont des successeurs potentiels évidents ».

 


Illustration: Steven Mills, IBM