La tension entre Oracle et PeopleSoft est remontée d'un cran cette semaine, après être légèrement retombée suite au départ de Craig Conway. Lundi, la présidente d'Oracle, Safra Catz, dénonçait plusieurs ventes d'actions de PeopleSoft par son PDG Dave Duffield, l'accusant de vouloir tirer profit de la spéculation sur l'action de son entreprise engendrée par l'offre d'achat hostile d'Oracle. Dans une lettre qu'il a rendue publique jeudi, Dave Duffield dément et assure que ces ventes, à l'exception de deux d'entre elles, font partie d'un plan de diversification d'actifs prévu de longue date et rapporté aux autorités boursières. Selon lui, les deux autres ventes avaient pour objectif d'alimenter les caisses d'une fondation pour chiens errants qu'il a créée.
Encourageant Safra Catz à s'informer plus amplement sur les activités de cette fondation, Dave Duffield a menacé de poursuivre Oracle pour diffamation si l'éditeur ne revenait pas sur ses allégations.
L'OPA d'Oracle sur PeopleSoft arrive à échéance vendredi 19 novembre à minuit. Calpers, Capital Guardian Trust, Paulson & Co. Et P. Schoenfled Asset Management ont indiqué vouloir vendre à Oracle leurs quelque 9 % de PeopleSoft. Kevin Parker et Phil Wilmington, co-présidents de PeopleSoft, ont indiqué dans un mémo interne à leurs salariés qu'il n'y aurait rien d'étonnant à ce que l'OPA d'Oracle soit couronnée de succès.