Avec OpenShift, Red Hat propose aux entreprises un gestionnaire de clusters de containers pour accélérer le développement et la livraison d'applications taillées pour les environnements cloud hybride. Avec sa dernière itération v4.16, poussée en disponibilité générale (GA), le fournisseur n'arrive pas les mains vides, avec tout d'abord une option pour étendre à 3 ans le support contre 6 mois précédemment. A noter que cette extension concerne aussi les versions d'OpenShift à partir de la 4.14.
La sécurité constitue un gros morceau de cette dernière version d'OpenShift avec Advanced Cluster Security Cloud Service, un service de sécurité cloud native entièrement managé pour K8s qui supporte désormais aussi des plateformes tierces telles que Amazon EKS, Google GKE et Microsoft AKS. « Ce service cloud permet d'adopter une approche axée sur la sécurité pour créer, déployer et maintenir des applications cloud native à l'échelle du cloud hybride, quelle que soit la plateforme Kubernetes sous-jacente », explique Red Hat. Présente par défaut dans le moteur mutlicluster Kubernetes Operator depuis la v2.4, la fonction de controle plane auto-managée arrive maintenant aussi en mode hébergé. « Les plans de contrôle hébergés rendent la gestion de plusieurs clusters OpenShift à l'échelle plus efficace et plus rentable. Cela permet une meilleure utilisation des ressources et une maintenance plus simple et de se concentrer sur les applications en réduisant les frais généraux d'infrastructure et de gestion, en optimisant le temps de déploiement des clusters », explique le fournisseur.
Les VM multi-clusters sous bonne garde
La reprise après sinistre des machines virtuelles utilisant le stockage déployé sur Data Foundation combinée avec Advanced Cluster Management for Kubernetes (RHACM) pour la gestion est aussi de la partie également en GA. « Vous avez désormais la possibilité d'ajouter des ressources vCPU supplémentaires à une VM en cours d'exécution de manière déclarative. La densité de la mémoire a été améliorée grâce à un surengagement sécurisé de la mémoire, et nous avons facilité l'extension des VM grâce au hotplug du processeur », poursuit l'éditeur au chapeau rouge. « Grâce à RHACM, vous êtes désormais en mesure de surveiller les VM multi-clusters. À partir d'un hub RHACM, vous pouvez visualiser toutes les VM sur plusieurs clusters OpenShift. Vous pouvez collecter et créer rapidement des rapports pour toutes les VM. Dans un RHACM Global Hub, à l'aide de Global Hub Search, vous pouvez visualiser toutes les VM dans plusieurs hubs. »
Parmi les autres nombreuses améliorations, on trouve aussi des capacités supplémentaires d'observabilité avec des outils améliorés pour la surveillance, le dépannage et l'optimisation des clusters de containers. OpenShift 4.16 introduit par ailleurs une approche « shift left » avec des mises à jour basées sur l'image pour les environnements OpenShift à nœud unique. « Les IBU mettent à jour les logiciels ou les systèmes d'exploitation en remplaçant l'ensemble de l'image du système ou de l'application par une nouvelle version plutôt qu'en appliquant des correctifs individuels ou des mises à jour aux fichiers existants », fait savoir Red Hat. « Les utilisateurs d'OpenShift à nœud unique peuvent désormais transférer une grande partie du processus de mise à jour vers un environnement stagé afin de réduire le temps consacré à la mise à jour du site de production. Les mises à jour peuvent également être ramenées à l'état antérieur à la mise à jour. »