82 % des entreprises ayant mis en oeuvre de la réalité augmentée ou virtuelle déclarent en avoir obtenu des résultats satisfaisants, voire dépassant leurs attentes. 75 % constatent des bénéfices opérationnels supérieurs de 10 % aux attentes. Cela explique que 50 % des entreprises n'y ayant pas encore recours envisagent de déployer prochainement cette famille technologique. Ce sont les premiers enseignements de l'étude « Augmented and Virtual Reality in Operations: A guide for investment » réalisée par Capgemini Research Institute. Les cas d'usages sont nombreux : formation, assistance d'un opérateur par un expert distant, accompagnement des opérateurs (visualisation du geste à réaliser), conception...
Toujours selon l'étude, 46 % des répondants jugent que leur entreprise adoptera massivement cette famille technologique dans les trois ans. 38 % supplémentaires estiment le déploiement à large échelle plutôt entre trois et cinq ans. La réalité augmentée, plus complexe que la réalité virtuelle, y est cependant préférée. 45 % des entreprises ayant opté pour la réalité augmentée en sont au déploiement contre 30 % pour celles ayant préféré la réalité virtuelle. Les cas d'usages sont ainsi plus nombreux pour accroître l'efficacité et la productivité. Une étude menée par Airbus et citée par Capgemini Research Institute a ainsi montré que l'assemblage d'avions avec assistance en réalité augmentée grâce à une maquette virtuelle 3D permettait de réduire la durée du contrôle qualité de trois semaines à trois jours.
La sensibilisation à la technologie en tête des bonnes pratiques
Réparation, maintenance, conception et assemblage sont les principaux domaines d'application de la réalité virtuelle ou augmentée dans l'industrie. 16 % d'entreprises ayant répondu sont jugées comme « pionnières ». Elles ont adopté généralement une ou plusieurs des « bonnes pratiques » mises en avant par l'étude : gouvernance centralisée avec sensibilisation des utilisateurs à la technologie (78 % des pionnières, 51 % de l'échantillon), investissement dans la formation des experts internes (93 % des pionnières, 76 % de l'échantillon), ne développer que des cas d'utilisation à la valeur ajoutée durable et positive pour les équipes, et , enfin, préparer l'infrastructure technologique nécessaire au déploiement de la réalité virtuelle ou augmentée.