Après Amesys en Lybie, voici Qosmos en Syrie. La société française, spécialisée dans la sécurité est en effet sous le coup de deux plaintes déposées par La Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) et la Ligue des droits de l'Homme (LDH). Ces associations considèrent que Qosmos a « fourni du matériel de surveillance utilisé par le régime syrien pour surveiller les opposants ». En l'espèce, il s'agirait de solution de type DPI (Deep Packet Inspection), qui analyse le trafic Internet en temps réel. Pour Me Benoît Chabert, avocat de Qosmos interrogé par l'AFP a estimé que « La société n'a absolument rien à se reprocher et attend sereinement tous les actes de l'enquête ».
En décembre 2001, Wikileaks avait dénoncé la surveillance électronique en publiant une liste des sociétés participant à ce commerce. On y retrouve Qosmos et Amesys, mais aussi Thales, Vupen, Aqsacom, Scan&Target et Septier. Par ailleurs, la société accusée fait partie de la création du premier antivirus Open Source français Davfi.