C'est James R. Clapper, actuel directeur du renseignement national aux Etats-Unis, qui prendra la tête du comité chargé d'examiner les programmes de surveillance menés par la NSA. La constitution de ce comité a été annoncée hier par l'administration Obama, en réaction au scandale déclenché par Prism.
Baptisé « Review Group on Intelligence and Communication », ce groupe devra transmettre à Barack Obama ses conclusions provisoires dans les 60 jours suivant son établissement. Un rapport final et des recommandations devront être soumis par le biais de James Clapper au président des Etats-Unis au plus tard le 15 décembre. Il est surprenant que ce soit le directeur du renseignement américain qui ait été choisi pour jouer ce rôle. C'est un choix qui jette un peu le discrédit sur l'initiative.
Ce comité est supposé permettre de « déterminer si, à la lumière des avancées dans les technologies de communication, les États-Unis utilisent leurs capacités techniques de collecte d'une manière qui protège de façon optimale leur sécurité et contribue à faire avancer leur politique étrangère tout en tenant compte de façon appropriée d'autres considérations politiques, tels que le risque de divulgation non autorisé et la nécessité à maintenir la confiance du public », selon un mémorandum publié sur le site de la Maison Blanche.