Aux côtés de ses projets de voitures autonomes et de ballons à l'hélium pour fournir de l'accès à Internet, Google travaille depuis plusieurs années sur des projets dans le domaine de la santé. Depuis 3 ans, 100 docteurs et chercheurs travaillent sur des projets de santé au sein de la firme de Mountain View. Dernièrement, la société a annoncé un prototype de nanoparticules destinées à la détection précoce de maladies. L'entreprise vient de dévoiler cette fois ses avancées en matière de détection du cancer. Dans une vidéo publiée par The Atlantic, le patron de la division Google Life Sciences, James Hamblin, explique les raisons de la mise au point d'une prothèse de bras composée de tissu humain synthétique.
Ce projet comporte plusieurs aspects : le premier est la mise au point de pilules contenant des nanoparticules dont le but est de se balader dans le corps et de « s'attacher » à des cellules spécifiques (protéines par exemple) pour détecter des traces de cancer. En cas de détection, ces nanoparticules réagissent en émettant un rayonnement pouvant être capté par un bracelet ad hoc permettant d'alerter son porteur d'une anomalie cancéreuse. Pour développer ses pilules et son bracelet, Google a besoin de mesurer la façon dont la lumière passe au travers différents types de peaux. D'où le prototype de bras synthétique développé aujourd'hui par Google.