Le marché de la bureautique ne suffit plus à Konica Minolta en Europe. Lors d'une conférence de presse organisée à Berlin en même temps que le Cebit de Hanovre, le fabricant japonais a en effet annoncé sa volonté de multiplier par plus de trois, voire quatre, d'ici 2020 le chiffre d'affaires que réalisent ses filiales présentes sur le vieux continent à travers la fourniture de services IT aux entreprises. La démarche s'inscrit dans la continuité du plan Tranform 2016 que le fabricant avait lancé en 2014 dans le but, notamment, de renforcer sa profitabilité. En 2012, déjà, l'entreprise avait préparé le terrain à cette évolution en rachetant les prestataires IT Serians (en France) et Raber+Märcker (en Allemagne).
L'IT représente déjà 4,8% des facturations en Europe
Grâce à ces deux opérations de croissance externe, le groupe japonais a réalisé lors de son dernier exercice fiscal 115 M€ de chiffre d'affaires dans le domaine des services IT en Europe. Un montant qui correspond à 4,8% des facturations totales de la société dans la région. D'ici quatre ans, elle espère le porter à 350 M€ et même 465 M€ si on comptabilise les prestations informatique délivrées aux clients qui achètent également ses solutions bureautiques.
Convertir 20% du portefeuille clients européen
A l'heure actuelle, le portefeuille clients de Konica Minolta représente environ 200 000 entreprises en Europe. D'ici 2020, le constructeur espère convertir 20% de ce vivier à son offre de prestations informatiques. Il peut compter pour cela sur les 500 employés qu'il dédie aux services et à l'assistance IT sur le continent. Néanmoins, reconnaît-il, il doit encore relever le défi de ne plus avoir à prouver qu'il est désormais bel un acteur de l'IT et pas seulement de l'impression.