2024 n'est pas terminé tout comme les road show IA des filiales françaises des fournisseurs américains. Dernier acteur à entrer en scène, le spécialiste en datalakehouse Databricks avec son événement Data&IA World Tour à Paris La Défense Arena (92) ce 20 novembre. Pour rappel cette société emploie près de 6 500 employés dans le monde et a bouclé 2024 sur un chiffre d'affaires de 2,4 Md$. Les rumeurs prêtent à Thrive Capital la volonté d'y investir jusqu'à 1 Md$, selon Bloomberg (valorisant au passage la société à 55 Md$). Porté par une croissance de 60 % de ses activités à l'international, l'entreprise est bien positionnée sur le créneau des grands comptes avec à son portefeuille des clients comme JP Morgan aux Etats-Unis ou encore Unilever, Shell et Mercedes en Europe et L'Oréal en France.

"Cette accélération, elle est portée par l'Europe et la France est un des moteurs de croissance [...] Nous avons doublé de taille en France ces deux dernières années et en EMEA nous sommes plus de 1 000 employés sur les aspects commerciaux mais aussi produits et techniques", a expliqué Samuel Bonamigo senior vice-président et directeur général SMEA de Databricks lors d'un point presse. Parmi les grands points de présence de l'éditeur en Europe : Amesterdam, Berlin, Belgrade, Paris... "L'Europe est une des régions à plus forte croissance dont nous allons y continuer nos investissements", poursuit M. Bonamigo.

Les bénéficies annoncés par deux clients français de Databricks utilisant la solution Data Intelligence. (crédit : D.F.)

Au début de l'histoire avec l'IA

En France, quel que soit les segments de marchés, la dynamique de croissance autour des plateformes et technologies de Databricks est bien au rendez-vous. En particulier - on en serait douté - autour de l'IA. "Il y a plusieurs raisons à cela", avance Samuel Bonamigo. "Une des premières est que l'on a une démocratisation liée à la connaissance sur la valeur que peut amener l'intelligence artificielle et on voit des gouvernements, notamment en France, qui poussent fortement les investissements autour de ces technologies [...] Il a aussi d'autres valeurs en termes d'efficacité et de productivité même si on est au tout début de l'histoire."

Dans une récente étude menée avec New Economist, Databricks, il ressort qu'une grande majorité d'entreprises (85 %) utilisent la GenAI dans au moins une fonction, mais que peu d'entre elles (22 %) sont convaincues que leur architecture informatique actuelle puisse prendre en charge efficacement les applications d'IA à venir. Sur les 18 derniers mois, Databricks revendique plus de 300 migrations majeures de clients vers sa plateforme et c'est loin d'être terminé : "Nous sommes au début de l'aventure et cette révolution nous voulons l'assurer pour 12 000 clients", assure Samuel Bonamigo.