Depuis son lancement le mois dernier, l'app pour Android Pokemon Go a suscité un vif engouement. Téléchargée près de 2 millions de fois, elle a fait éclore en périphérie des outils comme Pokévision qui s’appuie sur l’API du jeu de réalité augmentée pour aider les joueurs à localiser les bestioles à capturer. Ses adeptes vont sans doute être déçus car Pokévision est désormais indisponible, le développeur du jeu Niantic Labs ayant demandé l’arrêt de plusieurs applications facilitant la course aux Pokémons dispersés dans le monde entier.
En revanche, les utilisateurs de smartphones sur processeurs Intel ont eu gain de cause. Cela a pris un peu de temps, mais le jeu mobile Pokemon Go fonctionne maintenant sur leur terminaux mobiles. Au départ, l’app n’était pas compatible avec ces modèles et leurs utilisateurs, frustrés, ont lancé une pétition qui a recueilli plus de 42 600 signatures conduisant Niantic Labs à intervenir pour résoudre le problème.
Une limite qui en préfigure d'autres pour les smartphones à puces Intel
Sur la boutique en ligne Google Play, la note d’information du jeu a été mise à jour pour indiquer que l’app était « compatible avec les terminaux Android qui disposaient de 2 Go de RAM ou plus et d’une version 4.4 à 6.0 d’Android installée ». La note d’origine publiée le 5 juillet précisait que le logiciel ne fonctionnerait pas avec les smartphones basés sur puces Intel. La plupart des terminaux utilisent des processeurs ARM et seuls quelques modèles reposent sur des x86 d’Intel, mais le fait que Pokemon Go ne les supporte pas préfigure sans doute ce qui va arriver pour les propriétaires de smartphones x86. Intel a réduit ses développements autour d’Android à un moment où il sort du marché des processeurs pour smartphones et les problèmes de compatibilité ne feront que croître. Dell a cessé de vendre des tablettes Android à puces Intel et ne fera pas de mise à jour de l’OS mobile pour ses clients existants, les laissant avec la version 5.0.