L'onde de choc créée par l'arrivée de Free Mobile avec ses offres d'abonnements attractives poursuit ses effets dévastateurs dans l'écosystème des télécoms mobiles hexagonaux. Vendredi 12 mai, l'agitation médiatique est montée d'un cran autour d'un plan de licenciements allant jusqu'à 500 postes chez SFR. Syndicats et direction de l'opérateur dialoguent par presse interposée.  Les syndicats évoquent jusqu'à 500 licenciements tandis que la direction répond plan d'adaptation. Les comptes du premier trimestre de SFR seront publiés lundi 14 mai. Â
Déjà en mars, Damien Bornerand de la CGT avait indiqué que la DRH de SFR envisageait que le recours aux prestataires - plus de 3 700 équivalent temps pleins en 2011 - allait être revu à la baisse et que des coupes franches dans les budgets des différentes directions étaient attendues.
Et il y a quelques jours, Bloomberg indiquait que Vivendi avait débuté un audit de SFR en avril. Cet audit pouvait aboutir à la suppression de centaines de postes dans le marketing et l'administratif. Ceci afin de compenser une plongée des revenus qui devrait atteindre 570 millions d'euros. Bloomberg citant Damien Bornerand de la CGT indiquait que 200, 500 voire plus, postes pourraient être supprimés. SFR emploie environ 10 000 personnes.