IBM va créer un fonds de 25 M$ sur deux ans, le "Human Capital Alliance", pour aider les employés dont les postes sont délocalisés dans des pays à faible coût de main d'oeuvre à retrouver un emploi. Le fonds financera notamment des formations afin d'aider les salariés concernés par des délocalisations à retrouver un poste au sein d'IBM ou chez l'un de ses partenaires.
Le thème des délocalisations d'emplois qualifiés fait l'objet d'âpres débats aux Etats-Unis dans le cadre de la campagne présidentielle. Et IBM et l'une des grandes sociétés pointées du doigt par les activistes anti-délocalisations, comme d'ailleurs la plupart des grands noms de la high-tech.
Un mémo interne de Big Blue récemment publié par le "Wall Street Journal" a ainsi mis en avant une stratégie de réduction des coûts basée sur la délocalisation de certaines fonctions hors des pays occidentaux. Mais pour Sam Palmisano, le PDG d'IBM, les arguments des anti-délocalisations sont malsains. Ils font en effet porter le poids de la charge sur des "pays qui essaient simplement d'améliorer le niveau de vie de leurs citoyens". L'altruisme et l'aide au développement, principales raisons des délocalisation des multinationales ? Voilà qui pourrait faire un joli sujet de thèse...