Palme d'or Wimax : Maxtel, Bolloré Télécom et HDRR
L'Arcep a rendu son verdict. Les lauréats qui viennent de gagner leurs autorisations d'exploitation des fréquences Wimax sont : Maxtel (13 régions), Bolloré Télécom (12 régions), HDRR (11 régions), SDH (2 régions). Six Conseils régionaux pourront également jouir de la bande de 3,4-3,6 GHz : l'Alsace, l'Aquitaine, la Bourgogne, la Bretagne, la Corse et le Poitou-Charentes. En Guyane, France Télécom et Guyatel ont obtenu une licence chacun. A Mayotte, ce sont France Télécom, Guétali Haut Débit et STOI Internet.
L'opérateur historique n'obtient de licence en frontal que dans les TOM. « Cela est dû à sa position actuelle sur le marché fixe et mobile. Sur le critère de concurrence, France Télécom était mal placé », explique Jacques Douffiagues, membre du Collège de l'Arcep. « Par ailleurs, il s'est engagé sur un nombre nettement moindre de sites par rapport à Bolloré », renchérit-il. « Enfin, France Télécom n'a pris aucun engagement ferme de mise à disposition des fréquences non utilisées », assène Garielle Gauthey, également membre du collège, en précisant que c'était un critère important.
France Télécom n'est pas le seul « perdant » de la course aux licences Wimax. Clearwire France avait postulé sur 18 régions. Comium, InterGSM.net, Shaktiware et e-Qual avaient candidaté sur 5 régions métropolitaines. Ces acteurs repartent bredouilles, ou presque. « Le paysage que nous présentons aujourd'hui est un classement. Il n'est pas figé », insiste Gabrielle Gauthey. « Nous allons faire parvenir aux candidats retenus des autorisations d'utilisation des fréquences. Ils pourront se désister. A ce moment-là , c'est le troisième candidat qui bénéficiera de la fréquence », rappelle-t-elle. Enfin, les acteurs qui ne figurent pas en premier plan pourront se voir céder les fréquences non utilisées. Ils pourront aussi profiter des offres de gros que proposeront certains de leurs confrères.