Avec Pod, une infrastructure dédiée qui débutera en décembre 2024 avec des configurations allant de 8 serveurs dans une demi-baie jusqu’à 480 serveurs dans 10 baies, OVH étoffe sa gamme de solutions bare metal. Chaque serveur sera à choisir dans les gammes Scale et High Grade du fournisseur et chaque baie disposera de deux switchs pour le réseau et d’un switch IPMI avec la présence d'un contrôleur dédié. Cette offre (comprenant matériels et logiciels) inclura également CloudStore pour déployer et de gérer les cycles de vie de produits comme VMware, Nutanix, OpenStack, MinIO, Ceph, MySQL, PGSQL...   

"Le control plane et les switchs réseaux sont entièrement dédiés aux clients. Chaque client dispose de son propre Openstack lui permettant d’administrer ses propres serveurs", nous a expliqué Yaniv Fdida, responsable produits et directeur technique d'OVHcloud. Les composants logiciels embarqués dans Bare Metal Pod sont open source (Netbox, Grafana, Openstack...). Cette solution permet de déployer des serveurs apportant une capacité de calcul pouvant aller jusqu'à plusieurs milliers de cœurs et des centaines de cartes GPU Nvidia au sein d'un Pod, plus d'un pétaoctet de stockage de données et un réseau privé pouvant atteindre jusqu'à 100 Gbit/s.

L'AIFE parmi les premiers clients

Bare Metal Pod comprend une interface web de management pour automatiser les opérations avec des outils comme Terraform ou Ansible. Cette dernière permet notamment de contrôler et gérer les identifications et les habilitations, provisionner et configurer les serveurs (également possible via API) ou encore assurer la traçabilité et l’observabilité. "Le Cloud Store embarqué permet de plus de déployer sur un ou plusieurs serveurs bare metal embarqués dans le Pod un service cloud opérationnel sur la base des standards OVHcloud", ajoute le directeur technique.

Pour l'heure Bare Metal Pod n'est pas encore SeNumCloud 3.2, mais le processus de qualification est en cours avec un déploiement prévu dans les datacenters de Gravelines, Roubaix et Strasbourg. Un premier client en est d'ores et déjà équipé, l'AIFE (agence pour l’informatique financière de l’Etat) pour son portail public de facturationLe tarif mensuel, avec mise en œuvre du service et 8 serveurs Scale de la gamme A1, démarre à un peu plus de 16K€ HT.