Le mariage annoncé en février dernier entre Opera et un consortium chinois pour 1,2 milliard de dollars n'aura finalement pas lieu. Dans un communiqué publié la semaine dernière, la société norvégienne Opera Software, éditeur du navigateur éponyme, a expliqué que les conditions du rachat n'étaient en effet pas réunies pour que la transaction puisse se réaliser. Si l'éditeur ne s'est pas étendu sur les raisons exactes qui ont fait capoter l'accord, il semble que le rachat n'ait pas obtenu dans les temps l'aval d'une ou plusieurs autorités de régulation chinoise e/ou américaine.
Après l'échec de ce rachat, qui portait sur la totalité des parts d'Opera Software, un plan B se dessine toutefois puisqu'un accord a été trouvé pour une vente à la découpe d'une partie des actifs d'Opera pour 600 millions de dollars comprenant les navigateurs pour mobiles et desktops, les apps de performance et VPN tout comme ses parts dans la joint venture nHorizon. En revanche, les activités publicitaires et de maketing tout comme ses opérations TV tout comme ses apps de jeux ne font pas partie du deal. Le groupe d'acheteurs pour cette partie des activités d'Opera se compose seulement de Qihoo 360 Technology Co ainsi que Kunlun Tech Co.