OpenWorld : pas de progiciel Fusion avant 2010
Avec un middleware Fusion qui vient à peine d'être redéfini et après le rachat de BEA, il était clair que la refonte de l'offre progicielle prendrait un peu plus de temps que prévu. Un dirigeant d'Oracle l'a confirmé, au cours d'une session de questions-réponses avec la presse durant OpenWorld, la conférence utilisateurs de l'éditeur à San Francisco. Steve Miranda, vice-président senior responsable du développement des applicatifs Fusion, a prévenu que la première suite estampillée Fusion Applications ne sortirait pas avant 2010.
« Nous commencerons avec les premiers clients à la fin de l'année prochaine, et nous comptons être très, très prudents quant à la date de disponibilité générale », a expliqué Steve Miranda. L'objectif, constamment répété, est d'atteindre un niveau de qualité irréprochable. Toutefois, cela n'empêche pas Oracle de livrer au compte-gouttes quelques modules applicatifs Fusion. Steve Miranda a ainsi présenté un logiciel de gestion de projet, et précisé que des outils de gestion des ressources humaines et de gestion financière devraient voir le jour avant la fin de l'année.
Les fonctionnalités de tous les progiciels Oracle exposés pour une SOA
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A terme, les applications Fusion proposeront sous forme de modules l'ensemble des fonctionnalités offertes par les progiciels d'Oracle, qu'il s'agisse de son offre historique ou de produits venant de Siebel, Peoplesoft ou JD Edwards. Le tout pourra être déployé sur un middleware ouvert, l'idée étant de proposer une architecture progicielle conforme aux canons des architectures orientées services (SOA).
Tout comme SAP a réarchitecturé son progiciel pour lui donner une orientation services, et acheté Business Objects pour le teinter de BI (Business intelligence, ou décisionnel), Steve Miranda a également précisé que les fonctions décisionnelles seraient omniprésentes dans tous les modules de l'offre Fusion : « Dans chaque transaction, il y a des informations nécessaires aux utilisateurs métier pour leurs prises de décision. Et il ne s'agit pas d'informations venant après les événements, mais de faits venant éclairer directement ce qu'il faut faire dans la transaction en cours. »
Jusqu'à présent, d'après une présentation de Steve Miranda, ce seraient 700 clients qui auraient participé depuis trois ans à la mise au point de Fusion Applications. Parmi eux, des sociétés comme FedEx, Coca-Cola, Kodak, Sears ou Toshiba.