Destiné à la ligne de serveurs Sparc T-Series, l'OS équipe notamment le SuperCluster T4-4 d'Oracle et les systèmes Exadata Database et Exalogic Elastic Cloud. Depuis son arrivée, Solaris 11 a été mis en production par des milliers de clients l'utilisant pour des applications sensibles, a indiqué John Fowler. La version 11.1 permettra d'abord d'exploiter les dernières avancées de la base de données d'Oracle : redimensionnement de Database SGA sans reboot, observation facilitée des goulets d'étranglement I/O avec Solaris DTrace, envoi de l'audit system vers Oracle Audit Vault pour simplifier le reporting sur la base de données, nouvel outil de reporting (OpenSCAP), support de 32 To de mémoire vive et de milliers de CPU.
Prise en compte de FedFS
Oracle renforce aussi l'orientation cloud de son OS en lui ajoutant des capacités de virtualisation à travers le système, le réseau et les ressources de stockage, notamment avec la prise en compte du standard ouvert FedFS (Federated File System) qui permet aux administrateurs systèmes de bâtir un namespace unifié pour plusieurs serveurs de fichiers. Solaris 11.1 étend aussi son support de SDN (Software Defined Networks) et d'Edge Virtual Bridging pour utiliser au mieux les ressources réseaux et gérer la bande passante en environnement cloud. Le support du stockage partagé automatisé permettra par ailleurs aux clients de transférer les Solaris Zones entre les différents systèmes.
Oracle mentionne aussi parmi les apports de la v.11.1 une prise en charge de la sécurité multi-niveaux en environnements clusterisés avec Solaris Trusted Extensions. La mise à jour de l'OS Unix améliorera également ses performances lorsqu'il sera déployé dans des environnements virtualisés avec VM for Sparc ou Oracle VM Server pour x86.
Oracle tiendra le 7 novembre prochain un webcast sur Solaris 11.1 et Solaris Cluster (Ã 17 h, heure de Paris).
Les nouveautés de Solaris 11.1 listées par John Fowler sur OpenWorld 2012 (cliquer ici pour agrandir l'image)