Chaque année, 1 000 accords de branche et près de 40 000 accords d’entreprise sont conclus. Pour rendre les accords collectifs plus accessibles, lisibles et utilisables, la Loi Travail prévoit de les rendre publics en les versant dans une base de données nationale, dont le contenu sera mis en ligne dans un standard ouvert facilement réutilisable. C’est dans ce cadre-là que s’inscrit le 1er data camp organisé ce jeudi 8 décembre par le ministère du Travail. Une cinquantaine de participants regroupant des start-ups, des data scientists de la mission Etalab, des étudiants, ainsi que des experts du droit du travail et des représentants syndicaux testeront l’ouverture de ces données en présentant leurs projets sur différentes thématiques : création d’outils pour rechercher des accords par thématique (temps de travail, salaire, égalité femmes-hommes, etc.), comparatif des bonnes pratique, structure de la base des accords pour que les données soient facilement réutilisables lorsque l’Open Data des accords collectifs entrera en vigueur ou, encore, amélioration la connaissance de la négociation collective.
Toute la journée, chaque équipe sera associée à un projet défini qu’elle présentera à 18h00. Le lendemain, vendredi 9 décembre, une restitution du data camp aura lieu au Palais d’Iéna, dans le cadre du sommet de Paris du Partenariat pour un Gouvernement Ouvert devant Myriam El Khomri, ministre du Travail, Stefano Scarpetta, directeur des Politiques sociales et de l’Emploi de l’OCDE, et Moussa Oumarou, directeur du tripartisme et de la gouvernance de l’Organisation internationale du travail.