Dans le paysage plutôt bien fourni des bases de données distribuées NoSQL, Couchbase vient de lever 105 millions de dollars dans un tour de table de série G conduit par GPI Capital. Les investisseurs existants se sont joints au financement : Accel, Sorenson Capital, North Bridge Ventures Partners, Glynn Capital, Adams Street Partners et Mayfield. L’offre produits de l’éditeur basé à Santa Clara (Californie) comprend une version serveur d’entreprise, Couchbase Server, qui peut être déployée sur site, dans le cloud sur Kubernetes ou en mode hybride. Le logiciel est disponible en édition commerciale et dans son édition communautaire open source. Couchbase existe aussi en mode managé dans le cloud (sous forme de DBaaS) et dans une version embarquée, Couchbase Mobile, qui se synchronise avec le cloud. La version mobile est utilisée pour l’IoT ou les interventions de terrain (maintenance par exemple) recourant à des terminaux offline.
Sur un marché où évoluent de nombreux concurrents - MongoDB, Cassandra, DataStax (basé sur Cassandra), Redis, MarkLogic, Amazon Aurora ou DynamoDB, Azure Cosmos DB, CockroachDB… - la base de données open source est utilisée par plus de 500 entreprises et son éditeur affiche près de 100 millions de dollars de perspectives de chiffre d’affaires récurrent sur un an. Parmi les clients français de Couchbase, Carrefour utilise la database pour gérer son coupening dématérialisé.
Des capacités de mise à l'échelle service par service
Les fonds levés seront utilisés pour renforcer la différentiation des produits et services autour de Couchbase et pour étendre les opérations auprès des clients. L’éditeur américain va également compléter les fonctionnalités de son offre serveur d’entreprise et de sa plateforme de base de données mobile à travers son offre managée de Database as a service, Couchbase Cloud.
Il y a un peu moins d’un an, un zoom réalisé sur la database NoSQL par nos confrères d’Infoworld, a souligné ses capacités de mise à l’échelle verticales et horizontales, son aptitude à les appliquer indépendamment à différents services, ainsi que son modèle JSON flexible qui ne requiert pas de schéma (mais qui ne permet pas non plus d’en appliquer).