Avec le développement du télétravail pendant la crise sanitaire, les entreprises se sont équipées d’outils de visiconférences, de collaboration, de centre d’appel à distance,… Beaucoup d’applications donc, mais ont-elles été bien utilisées ? Y a-t-il eu des problèmes, des freins à l’adoption ? Les performances ont-elles été au rendez-vous ? Autant de questions que Nexthink se propose de répondre au travers de sa plateforme.
Mais l’actualité de la start-up est financière avec une levée de fonds de 180 millions en série D auprès de Permira avec l'aide de Highland Europe et d'Index Ventures. Le montant global de ses financements se monte à 336 millions de dollars pour une valorisation estimée à 1,1 milliard de dollars.
Prendre le pouls des usages des outils et services numériques
Pedro Bados, CEO et co-fondateur de Nexthink explique que la plupart des outils de surveillance sont axés sur la performance des systèmes et sur la recherche des moyens pour les réparer. La start-up fondée à Lausanne adopte une approche différente en analysant comment les employés s'approprient les outils proposés par l’entreprise. A cette fin, la plateforme utilise des enquêtes comme les DRH et le marketing le font pour obtenir le ressenti des salariés ou des clients. Fort de ces données, les départements IT peuvent ajuster, renforcer ou remplacer des applications mises à disposition des collaborateurs.
Le logiciel de Nexthink est destiné aux grandes entreprises comptant au moins 5 000 employés. La start-up compte plus de 1 000 clients dont Best Buy, Fidelity, Liberty Mutual et 3M. Elle comprend aujourd’hui 700 salariés et prévoit d’atteindre 900 d’ici la fin de l’année.