Dans ses usines d'Otsuki, au Japon, NEC produit les répéteurs sous-marins qui constituent l'un des éléments clés de l'infrastructure Internet mondiale. Ces dispositifs à l'apparence de missiles relaient les signaux des communications à travers des câbles optiques placés au fond des océans. Près de 99% du trafic transocéanique passe maintenant par des câbles posés à 8 km de profondeur sur des distances allant jusqu'à 13 000 kilomètres. Les répéteurs de NEC sont placés tous les 40 à 100 km pour doper le signal et vérifier son intégrité. Les usines du constructeur japonais en produisent environ 40 par mois. Des acteurs du web comme Google et Facebook ont notamment investi dans les câblages sous-marins.
Notre confrère Tim Hornyak, d'IDG News Service Tokyo, a visité les usines de NEC à Otsuki.
Le trafic transite par des câbles optiques étonnamment fins. (crédit : Tim Hornyak)
Pour doper les capacités de ces réseaux, un consortium de six partenaires dont Google, NEC, China Mobile International et China Telecom Global s'est lancé cet été dans la fabrication d'un système de câblage transocéanique dénommé Faster dont il prévoit d'assurer l'exploitation. Destiné à répondre à la demande en très forte croissance de communications haut débit et d'échanges de contenus, celui-ci doit relier les Etats-Unis à deux sites japonais, Chikura et Shima. Fabriqué par NEC, le système Faster aura une capacité initiale de 60 Tb/s. Le consortium devrait le mettre en service au deuxième trimestre 2016.Â