En direct de Santa Clara - Pas vraiment une start-up, le japonais NEC n’en reste pas moins une entreprise à la pointe de l’innovation dans le domaine des infrastructures IT. Active dans les domaines des serveurs, du réseau et du stockage, la société nous a accueilli dans ses locaux de Santa Clara, en Californie, pour détailler la dernière mouture de sa plate-forme HydraStor. Lancée en 2002, cette solution - issue des travaux réalisés par le laboratoire de recherche de NEC à Princeton - se présente comme une plate-forme distribuée de type objet pour la sauvegarde et l’archivage.
HydraStor supporte plusieurs protocoles pour le back-up. (crédit : NEC)
Comme chez les concurrents Scality, OpenIO ou encore Cloudian, on retrouve les habituelles fonctions de déduplication à blocs variables et la compression sur tous les nœuds pour réduire l’empreinte des données, et un algorithme d’erasure coding pour la protection des données. Le support du protocole S3 d’AWS et de celui de NetBackup de Veritas est également de la partie, ainsi que les plus traditionnels NFS et CIFS. Sur un nœud, le débit d’un HydraStor est d’environ à 54 To/h avec le protocole Universal Express I/O avec une capacité de 18 à 72 To (234 à 956 To utiles) selon le fournisseur japonais (voir illustration ci-dessous).
Les capacités et performances en back-up des différentes baies HydraStor série 5. (crédit : D.R.)
« HydraStor offre une scalabilité inégalée. Vous pouvez commencer avec un nœud et monter jusqu’à 165 », nous a assuré Hiroaki Mizumachi, le CTO de la gamme HydraStor chez NEC. « L’architecture scale-out est complexe à maitriser avec des contrôleurs dispersés qui doivent travailler ensemble et gérer les augmentations de capacité. Si un contrôleur se transforme en goulet d’étranglement, il est difficile de la mettre à jour. Il faut le changer pour augmenter les capacités ». Mais avec la résilience assurée par l’algorithme d’erasure coding et il est possible de mettre à jour les disques durs (6To aujourd’hui) et les contrôleurs pour monter jusqu’à 20 Po. La plate-forme supporte jusqu’à six pannes simultanées de nœuds.
Hide Senta (à droite), vice président en charge des plateformes IT chez NEC avec un de ses collaborateurs, lors de la présentation d'HydraStor en décembre dernier à Santa Clara. (crédit : D.R.)
De 1 à 16 To pour les appliances virtuelles
Mais la principale nouveauté est l’arrivée d’une appliance virtuelle avec la version 5 d’HydraStor offrant une capacité allant de 1 à 16 To brutes - soit environ 20 à 230 To après déduplication et compression - avec un débit de 10 To/h. « Cette configuration est facilement déployable sur VMware et Hyper-V avec un tarif démarrant à 2 000 $ avec une configuration de base livré avec 1 To », nous a indiqué Francois-Remy Monnier, vice-président en charge de la zone EMEA. Signalons enfin que Nec a également noué de nombreux partenariats avec des acteurs de la sauvegarde. « Nous travaillons avec Cohesity et Rubrik car ils ont des limites en terme de scalabilité », nous a indiqué Hide Senta vice président en charge des plateformes IT chez NEC.